Enlevement en Castel de Flandres

Messages : 255 Date d'inscription : 08/03/2008

Voyant Francois tomber ce fut tout d'abord l'étonnement puis constatant la blague de Constance, Thierry ne put s'empecher de rire.
Excuse moi Francois je n'ai pas pu m'empecher, mais cette blague m'a toujours fait rire tellement je trouve cela bete.
Dis a Gardakan que je passerais le voir tout a l'heure, lorsque je monterais.
Se tournant vers Eleonore
Comtesse, votre soeur est une vraie peste si je peux me permettre, elle nous en a fait voir de toutes les couleurs, a un moment je me suis meme demandé si nous n'allions pas la laisser la bas, mais une fois endormie elle a été charmante.
Etiez vous comme elle a son age? vous qui semblez si posée.

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

Francois fut plus géné que la Comtesse...

Ce n'est rien vostre Grâsce... Je vous souhaite le bonsoir... Vostre Grandeur...

Il s'inclina devant les deux adultes et prit congé avant de commencer l'ascension des escaliers...

Messages : 191 Date d'inscription : 13/04/2008

Eléonore sourit à Thierry

"Vous voulez la vérité .... j'étais pire toujours à la quête de la pire bêtise, tête de mule et un brin insolente ... Mais ma mère a su vite imposer des limites et les règles de bienséance , mon père la fierté de notre nom et les sœurs du couvent on continuer en m'inculquant la patience et le respect des autres .... à coup de badine si il le fallait . Je les remercierais jamais assez .... "

Messages : 255 Date d'inscription : 08/03/2008

Comme quoi l'éducation du couvent a été porteuse pour vous répondit le Comte en souriant.
En tout état de cause cette journée fut fort éprouvante, mais s'est bien terminée en j'en suis fort aise.
Le flamand c'est votre cousin? si je ne suis pas trop indiscret que s'est il passé dans votre famille pour arriver a de telles rancoeurs?

-Cela peut attendre Jean

Constance fila alors vers Gardakan et lui offrit la belle pomme qu elle avait choisit en salle de festin avant de montrer le rejoindre; elle lui remit en main propre, pas de mots, juste son sourire et ses yeux brillants, pour un merci.
En silence toujours, elle traversa la chambre dans le sens inverse, jeta des petits coups d oeil derrière elle, voyant l homme peler son fruit.
Devant la porte Constance se retrouva nez à nez avec François et se demanda encore comment un tel personnage pouvait être gueux.
Jean la poussa doucement dans le dos, l incitant a continuer son chemin, alors elle souhaita à l autre enfant:

-Bonne nuité

Un valet arrivait juste, montant, le plateau d argent vide pour desservir le diner du sénéchal. Vite détourné de sa fonction première, Constance crispa ses mains aux poignée et donna un coup de pied pour s élancer dans l escalier.
"Tagadak Tagadak Tagadak..." a chaque marches descendues en glissage, mais une minute de pure folie pour finir étourdie au rez de chaussée.
Elle rigola et se leva pour retourner dans la salle à manger, Jean soupirant derrière elle.

-Mademoiselle Constance s en était aller porter son dessert au sénéchal madame la contesse.

Messages : 191 Date d'inscription : 13/04/2008

Sans rien dire elle prit Constance par la main s'assit sur une chaise , l allongea sur ses genoux releva ses jupes et lui administra une magistrale fessée ..

" Maintenant nous remontons et tu vas excuser de ton attitude durant le voyage ou tu as joué ta peste , de ton impolitesse à la fin du repas envers le Comte de Paris , de ta petite blague à François .. et tu en profites pour remercier ces messieurs .Ensuite tu vas dans ta chambre et tu te couches nous verrons demain matin si tu viens avec nous à Paris ou si tu pars pour le couvent Sainte Marie . Et pas de rebuffade , pas de désobéissance il y a des limites à ne pas dépasser mademoiselle et tu les as largement dépasser "

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

Francois monta jusqu'a la chambre de son Maîstre, il allait frapper à la porte et c'est la peste qui lui ouvrit. Elle le fixa quelques secondes, il soutenu son regard, elle finit pas lui souhaiter une bonne nuit tandis qu'un valet la poussait dans le dos, celui qui avait été envoyé par la Comtesse.

Bonne nuité à vous aussi Mademoiselle.

Francois la laissa passer ainsi que le Valet puis regarda son Maîstre...

Puis-je entrer Maîstre?

Aucun cri, aucun pleurnichement, voilà se quelle avait aprrit de son long sejour en Flandres, serrer les dents sous la douleur et ne pas montrer sa faiblesse et sa douleur, alors qu un profond raisonnement brouillait dans sa tete, melant rage et rancoeur, seules quelques larmes vinrent sillonnées son visage.
Constance n en tirerai aucune leçon, elle n avait pas tant causer de tord avant le voyage comme il le disait, Eleonore tranchait dans le vif sans voir toute les versions de l histoire et pour un maitre de famille, se n était pas une attitude impartiale. Mais bon, elle n irai pas fessé le comte....quoi que...
Alors si les grands pouvait mentir pour la nuire, nul doute de le contraire était possible, et la petite se souviendrai de leur acharnement.
Pour l instant, il fallait être comme eux, hypocrite, et s excuser.
Elle se releva et séchant les larmes de douleurs d un revers de manche, elle dit à sa soeur

-Si tu m envoies au couvent, Philippe viendra m y chercher, et tu le sais.

Si elle la laissait délibérément en danger, ce danger que représentait le comte de Flandres, alors Constance ne prendrait pas une fessée, mais bien un bon coup de cravache dans le dos comme à son habitude. La douleur de cette punition ne dépassera pas la soirée, alors que celle du comte s étalait sur la semaine, elle avait comprit que les pleurs de douleurs et de désespoirs mentales n attendrissaient pas les adultes, ils n en devenaient que plus enervés, et Philippe avait ajouté bayon et disette pour le lui faire comprendre.

Elle s en alla prés du comte resté muet à sa place durant le "spectacle", lui prit la main, et procéda à un baise main dans les règles de l art, on courbe l échine et on ne touche pas la main de ses lèvres, puis là, elle dit:

-Veuillez accepter, votre grâce, toutes mes excuses. Et laissez moi vous remerciez, en mon nom et celui de la famille de Valois

Voilà, c était protocolaire, mais c était ça les bonnes manières de la noblesse et si Eleonore ne s en satisfaisait pas, c était tampis pour elle.
Constance lâcha sa main et se redressa, recula de quelques pas et le regarda.

-Que la nuit vous porte conseil et repos votre grace...ma soeur je vous laisse à vos occupations.

A François elle n avait rien a dire, à Gardakan c était déjà fait elle ne voyait pas pourquoi elle devrai encore une fois les voir.
Elle attendit un mot d Eleonore

Messages : 247 Date d'inscription : 15/04/2008 Age : 37

La comtesse venait a peine de recoudre le sénéchal qu'elle fila avec les autres invités. Son devoir d'hôtesse l'y obligé sans doute mais Gardakan aura bien profité un peu plus longtemps de la compagnie d'Eleonore. peu après son départ un valet vint apporter un repas a Gardakan qui le dévora sans retenue. Après tout il était seul il pouvait manger comme il le voulait et faire fie des convenances. Peu après la fin de son repas le sénéchal reçu une visite inattendue, la jeune constance entra dans sa chambre et fourra un petit fruit dans ses mains avec un sourire adorable et des yeux d'ange. Alors que la petite fille repartait aussi vite qu'elle était venue elle jeta un dernier coup d'oeil en arrière alors que le sénéchal commençait a manger.

***TOC TOC TOC***

Puis-je entrer Maîstre?

Oui mon cher François je t'en prie entre.

Le jeune élève entre avec un sourire bienveillant sur son visage d'enfant.

Tu tombe très bien François. Peut tu m'aider a me lever je te prie? ensuite nous allons réunir les quelques affaires que j'ai ici puis nous descendrons.

Sitôt dit sitôt fait le jeune François se précipite dans la chambre et la range avec rapidité puis réunis les quelques affaires éparses dans une besace en cuir avant d'aider le sénéchal a se lever.

J'aurais pu t'aider a ranger tu sais... mais je te remercie beaucoup mon gars.

Le jeune sénéchal s'empare ensuite de la belle épée appartenant au père de la comtesse afin de lui rendre au plus vite.

Allez mon gars prend donc la besace et suis moi. Nous allons au salon, nous y attendrons le reste de l'équipe.

Messages : 191 Date d'inscription : 13/04/2008

Tu montes dans ta chambre , tu te couches

demain nous partons tu voyageras en voiture avec ta nourrice . tu te comportes en gamine pourrie gâtée tu seras traitée comme telle jusqu a nouvel ordre . Tu ne sortiras pas seule , toujours accompagnée de ta nourrice et seulement là ou je te dirais d aller .. et ohh Constance ... toi qui voulait rencontrer le Roy de France sache que ma décision de te laisser venir à une cérémonie officielle ou il sera présent ne dépend que de ta capacité à me prouver que tu sais avoir un minimum de savoir vivre et de respect des règles .

Que la nuit te porte conseil à toi Constance tu en as plus besoin que le Comte ...

le lendemain matin

Les chevaux avaient été préparer les quelques bagages mis dans la voiture . Depuis la scène de la vieille les deux soeurs ne se parlaient plus .. Constance boudant , Eléonore avait décider d'ignorer son air boudeur , et avait discuter aimablement avec le Comte de Paris et Gardakan sur la route à prendre durant le petit déjeuner . Arrivée dans la cour Eléonore sans un mot fit monter Constance et sa nourrice dans la voiture et se dirigea vers sa jument qu'elle monta .
La petite troupe accompagnée de quelques gardes de la maison de Valois prit la route de Paris

Messages : 255 Date d'inscription : 08/03/2008

Après une bonne nuit de repos, Thierry était frais et dispo pour faire la route jusque Paris.
Il remarqua que la Comtesse et sa soeur ne s'adressaient pas la parole mais préféra n'en rien dire.
Il se dirigea vers la Comtesse pour la saluer
Bonjour Comtesse, comment allez vous ce jour d'hui?
Sur l'entrefait Gardakan et Francois arrivèrent
Bonjour Gardakan, ta nuit s'est bien passée, ta blessure va mieux?
Bonjour Francois, alors pret a te remettre en selle?

Messages : 247 Date d'inscription : 15/04/2008 Age : 37

Le jeune sénéchal était dans la cours, dans la douce fraîcheur du matin. Le regard perdu vers les champs alentour, envahi de brouillard, il n'entendit pas le comte arrivé et sursauté légèrement en entendant son nom.

Bien le bonjour mon seigneur comte. Ma nuit fut quelque peu agité mais je suis assez en forme pour chevaucher, comme d'habitude. Quant a ma blessure, la comtesse a fait du bon travail, je devrais me remettre vite. Il me faut juste quelques jours au calme, sans exercice du moins. Car je crois que mes journées, comme les vôtres, ne sont jamais calmes.

Messages : 255 Date d'inscription : 08/03/2008

Non mon ami, nous n'avons pas pour vocation a a voir des journées calmes, a moins de pouvoir la passer seul enfermé chez soi et encore, dit Thierry dans un grand sourire.
Ceci étant j'ai hate de rentrer a Paris et de retrouver notre cité.
Il y a tellement de travail a faire pour que notre capitale soit vivante.

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

Après avoir vister son Maîstre, Francois partit se coucher.

Le lendemain matin, ses douleurs était en parties disparus mais il en subsisté une dans le bas du dos. Francois prit un copieux déjeuner puis alla s'occuper du cheval de son Maîstre puis du siens, il rejoignit tout le monde dans la cour.

Le comte l'interpella, il le salua.

Vostre Grandeur... Oui, fin pret!

Il avait un peu mentit mais bon...

Quand la Comtesse et sa soeur arrivèrent, il les salua aussi...

Constance ne voulait devenir ni une fille facile comme les paysanne, ni un fille coincée comme sa soeur. Et les lois d Eleonore ne lui faisaient pas peur, puisqu elle avait déjà gouté à cela en Flandres, et comme d habitudes sa soeur faisait preuves de peut d originalité.
Notre peste pourrie gâtée puisqu elle n était que ça -après tout seul le regard des autres compte- monta donc se coucher.
Constance avait eu le sourire de s endormir et de se lever dans un vrai lit à elle, mais vite, le sourire s était envolé a l annonce du petit dejeuner avec sa soeur.
Elle ne lui dit mot, et ne mangea pas, encore repus du repas d hier.
Dans la cour, une fois tout le monde prét, Constance regarda François arriver avec le poney et le cheval et les saluer.

-Bonjour François. Si vous êtes fatigué sur la route, il y a de la place dans le carrosse pour faire la sieste.

Constance alla gracieusement prendre place dans la voiture et s allongea sur la banquette, histoire de finir sa nuit et de ne pas avoir le dos de sa soeur dans la ligne de mire. Elle se déchaussa et s allongea, la nounou vint lui mettre une couverture.
Le voyage débuta, et aprés de petite anecdote sur le personnel de paris comter par la nourrice, l enfant s endormit

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