La Caserne du Castel Narbonnais

Invité

Lieu d'entrainement et de vie de la Garde Comtale

Messages : 26 Date d'inscription : 05/03/2008 Age : 46 Localisation : Paris

Pilhe s'étais fait beau , rasé de prés , tout prés même , son couteau coupait tellement qu'il était pas coupé

Il prenait soin de ses armes , il vérifia sa tenue , ses chausses bien propre , il était paré pour l'inspection

Il alla de bon cœur se présenter a la caserne de Toulouse

dommage qu'elle me voit pas comme ça , la belle jeune fille aux yeux merveilleux elle m'aurait surement pas parlé comme elle l'avait fait , ma maman me disait toujours que j'étais un beau garçon , que je ferrais un grand mariage
âhh !! les femmes !!!! dit il tout haut sans s'en rendre compte

Messages : 217 Date d'inscription : 20/09/2008

Michel se rendit à la caserne du castel. Depuis hier déjà il avait ordonné à quarante hommes de se tenir pret et a faire préparer dix jours de vivres, de quoi protéger hommes et chevaux du froid. Il arriva au moment où les hommes finissaient de faire les préparatifs.

Il y avait la les meilleurs archers du Comte et qui plus est ils savait monter à cheval. A ceux la s'étaient joint des hommes d'armes sachant monter à cheval qui avaient été pris parmis ceux qui avaient déjà combattus à plusieurs reprises.

Un sergent d'arme grand les épaules larges s'avança "Messire, tout sera prèt ce soir, où allons nous ?"

"l'opération a surement été remarquée et il n'est point question que d'autres bruits s'échappent . ce n'est point défiance envers vous et vos camarades, mais il nous faut notre liberté de mouvement. Aussi après que nous soyons parti alors vous connaitrez notre destination.

Ayez confiance Amalric, ayez confiance"

Le jour était à peine levé, qu'Ysilde piétinait déjà devant les portes de la caserne. De temps à autre, un soldat sortait, mais nul ne faisait attention à elle. Elle souriait intérieurement, personne n'avait remarqué ce qu'elle était. A n'en point douter, si l'un des gens d'armes avait remarqué qu'une femme faisait les cent pas devant la porte, il serait déjà venu s'enquérir du pourquoi de sa présence, voire même serait allé avertir son supérieur ... le Chevalier Michel de Lacaune.
Elle attendit donc tranquillement que celui-ci sorte de la caserne, ne voulant pas se trahir en parlant : car sa voix était la seule chose qu'elle ne saurait déguiser.

Messages : 28 Date d'inscription : 07/03/2008 Localisation : Toulouse

Pendant ce temps là, non loin d'Ysilde, dans la cours qui se trouvait devant la caserne, une petite troupe attendait sagement. Les hommes étaient tous ou presque en selle, certains armés d'arc, d'autre de longue lance, tous avec une épée à la ceinture. Les chevaux étaient chargés également de provisions diverses.

Un sergent d'arme, plus haut gradé après le chevalier qui dirigera la future opération, tenait sa monture par la bride et faisait le tour des hommes en présence. Tout ce petit monde parlait de chose et d'autre pour faire passer le temps. On parlait de femme de là, de la future opération de ci, les hommes n'avaient qu'une envie : en découdre.

Un vieux soldat, vétéran de grandes batailles, s'amusait à taquiner et à faire peur à deux jeunes recrues fraichement arrivé à la caserne et mis à disposition pour cette mission par le sergent d'arme après avoir noté la grande compétence de ces deux bleus, qui sortait du lot à l'entraînement.

Bref, l'humeur avant départ était bonne, combattante.

Messages : 217 Date d'inscription : 20/09/2008

Michel arriva et vit qu'un jeune page attendait, il s'approche et soudain est pris d'un doute. Il s'approche encore et face à la personne repousse légèrement le capuchon afin de voir le visage !! Dame Ysilde.

"Dame, comment faites vous pour avoir réussit à cacher des courbes si belles ? Je vous taquine, mais cela est très réussit. Je vous ai apporté une cotte d'arme et un fort gambison ainsi qu'une pèlerine doublée et étanche à la pluie. Vous serez au chaud et protégée au cas où. Je vous est également apporté des housseaux fourrés de mouton où vos pieds seront au sec et au chaud. Je vais vous présenter Amalric, il est mon homme de confiance.

Amalric viens"

L'homme s'avance et jette un regard au jeune gars aux côtés de son seigneur.

"Amalric, je te présente Dame Ysilde, Dame de Compagnie de notre Comtesse. Sa vie nous est confiée à toi et a moi afin de la conduire en Albigeois saine et sauve. De plus nous lui inculquerons quelques notions de défense que ce soit au baston, au couteau qu'à l'épée, car cette jeune femme est d'un grand courage et sa chance nous aidera en chemin."

"Pour cela Messire vous pouvez compter sur moi je donnerai ma vie, il ferait beau voir qu'un rustre et un farloudeur touche à une femme en ma présence"

Puis mezzo vocce en se penchant vers Michel

"Messire vous avez du goût, j'avez entrevue cette Damoiselle ainsi que quelques soldats et je puis vous dire qu'elle est une des plus jolie femme de la région "

"Bien puisque tout le monde est en état de chevaucher en selle, les environs de Toulouse ont besoins d'êtres rendus à leur Mestre le Comte"

Ysilde sourit au Chevalier, accepta tout l'équipement qu'il lui avait apporté. Quand Almaric s'approcha et qu'elle lui fut présentée, elle le salua d'un signe de tête.
Puis, elle entra dans la caserne, se dirigea vers une petite pièce déserte, et rapidement, revêtit côte, gambison et pélerine et chaussa les housseaux.
Resortant, et voyant toute la troupe à cheval, elle monta le sien, encore tenu par Almaric.
Puis le Chevalier donna le signe du départ.

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