A la pêche

Michel sourit à Ysilde et comprends sa détresse.

"Ysilde, si vous permettez que je vous nomme ainsi, j'ai pris langue avec le tenancier de notre auberge qui connait vos parents et leurs doit service. Sachez qu'il ne manqueront de rien. Au printemps, nous reviendrons icelieu."

Après quelque jours passé à Albi, la mère d'Ysilde se remettait grâce à l'action conjuguée des soins de Michel, de la tendresse de sa fille et à celle de l'aubergiste. Le père d'Isilde avait bien protesté mais chacun lui avait fait comprendre qu'un bienfait n'était jamais perdu et qu'il en touchait aujourd'hui les dividendes.

Un matin alors que l'idylle entre Michel et Ysilde prenait une douce pente il fallu se mettre en route vers des tracas plus importants car le convoie était parti de Toulouse et il ne fallait pas rater le rendez-vous. Les adieux d'avec les parents d'Ysilde furent difficiles mais apaisés par le fait que le vieux couple ne manquerait de rien et par le retour au printemps de leurs fille.

Michel en tête de la troupe discutait avec Ysilde pour qui il éprouvait une inclinaison de plus en plus forte et le père Marianus. La campagne enneigée était belle et le soleil brillait sur la froidure, l'haleine des hommes et des chevaux faisaient comme un nuage. Ils allaient vers des heurts inévitable pour que se fasse la volonté du Comte de mettre de l'ordre en ses domaines.

Michel chevauchait en paix comme chaque fois qu'il allait au combat il faisait le vide jusqu'à atteindre un état de concentration extrême qui lui faisait ressentir et anticiper les évènements. Il n'y pouvait rien, Dieu avait bien voulu lui accorder ce don.

Il senatit Dame Ysilde comme le Père Marianus tracassés par des sujets certainements forts éloignés l'un de l'autre, aussi décida t'il de faire en sorte que l'expression libère la pression;

"Demain nous devrions être au rendez-vous des chariots que nous devons rejoindre, nous ne le ferrons pas franchement mais nous devrons nous embusquer dès ce soir afin que personne ne soit au courant de notre présence, le convoie, du moins ceux qui le mêne sont au courants et iront droit à nous.

Dame Ysilde je vous sent doulousée par ce départ et vous comprends, mais nostre aubergiste nous fera parvenir nouvelle et un messager portera de vos nouvelles à vos parents toutes les semaines, soyez quiète et parlez si cela peu vous soulager.

Mon Père je vous sentai fort préoccupé lors de votre venue à Albi, mais la votre tension est palpable. Vous pouvez nous parler à Da&me Ysilde et à moi, et nous faire confiance. Je ne peux croire qu'un homme de Dieu craigne les combats à venir, même si il vous serez plus agréable que ce combat n'est point lieu, il nous faut lutter contre les herlots et autres guépin qui infecte cette campagne et redonner aus habitants du Comté la paix du corps et de l'esprit, avec votre bénédiction"

Citation :

Demain nous devrions être au rendez-vous des chariots que nous devons rejoindre, nous ne le ferrons pas franchement mais nous devrons nous embusquer dès ce soir afin que personne ne soit au courant de notre présence, le convoie, du moins ceux qui le mêne sont au courants et iront droit à nous.

Voilà ce que craignait Ysilde. Le moment était arrivé. De deux choses l'une, soit tout se passait bien, soit ils tombaient dans une embuscade. Par les temps qui couraient, il y avait peu de chances pour que les choses se passent bien. Ysilde était vraiment persuadée qu'il allait y avoir affrontement. Elle n'avait pas vraiment peur, ayant vu le Chevalier et ses soldats à l'oeuvre. Elle avait une totale confiance en lui, mais il est vrai qu'elle préférait, comme tout un chacun, voyager en paix, profiter de la campagne, deviser avec ses compagnons de route ...

Bien, Chevalier, je suis à vos ordres ! Dites-moi quelle sera ma place, afin que je ne vous gêne point dans vos mouvements, et surtout que ma présence ne vous soit pas un sujet de préoccupation supplémentaire ...

Elle se tourna vers le prêtre : Mon Père, peut-être pourriez-vous nous associer à vos prières ce soir, et bénir la troupe ? Il me semble que cela serait d'un grand réconfort pour nous tous !

Paul se penche vers Ysilde
"Vous resterez avec la réserve de dix soldat que dirrigera Amalric il s se feront tuer plutot que l'on vous touche" se relevant
"Mon Père oui nous vous en serions reconnaissant, mais rassurez vous le convoie est plein de soldats cachés et les brigands vont avoir une surprise"

paul sentait le Père tracassé et près à dire des choses à dire et il espérait qu'il libérerai sa conscience avant l'affrontement maintenant proche.

Michel redoutait d'entendre ce qui venait d'être dit mais cela fut fait:

"Mon Père, je comprends et je suis comme vous, je crois que cela risque de mal finir. d'une part nous avons une hérésie, aimable par la population car cette "église "travaille de ses mains et viens en aide aux déshérité, ses clercs sont lettrés et non ignare comme pas mal de nos abbés de campagne. Mais elle est aimable des nobles car elle ne veux ni terre ni dime et de plus elle se propose de sauver le plus grand nombre par le consolamentum au moment du trépas.

Comment n'avoir point d'attrait pour elle nous qui manquons de prêtres de qualité comme vous qui vivent la vrai foi en donnant l'exemple. Mais, au delà le plus grand risque c'est que la haute hiérarchie de l'église soupçonneuse dans la noblesse du Comté fasse intervenir des gens de l'extérieur. Alors les nobles même opposés à cette hérésie y verront envahissement et se battrons non pour protéger l'hérésie mais pour défendre leurs terres et leurs gens des Barons du nord qui verront croisade sans risque puisque dans le royaume et que l'immense Comté de Toulouse sera terre a prise de guerre.

Les croisades sont sources de tueries et violence en tout genre et créera une brisure entre nord et sud. Quel dommage"

La journée passa et chacun reçu la parole de ce prêtre si intéressant et ouvert aux autres. Michel se retrouva avec Ysilde ont tout en chacun savait maintenant qu'elle était une Dame, après avoir préparé l'assaut du lendemain. Chacun savait ce qu'il avait à faire et que de la solidité de chaque homme dépendait la sécurité des autres. Cela créa un forte unité dans le groupe.
Michel Se retira auprès de la douce Ysilde après avoir souhaité la bonne nuit au Père Marianus.