A la pêche

Michel passa une nuit courte car il avait eu du mal à trouver le sommeil. Dame Ysilde occupait ses pensées, mais égalmentces brigands qui pour se laisser aller à mourir devait avoir des protecteurs dont il avait plus peur encore que des soldats du Comte.

Il se leva et se lava avec l'eau glacée du bassin qui était dans sa chambre puis revigoré et habillé il se retrouve devant la chambre de Dame Ysilde et frappe. Ne voulant point attirer l'attention sur elle, il serait bien temps à Albi il dit

"Allons Ecuyer il est l'heure allons prendre déjeuner et partons une longue route nous attends"

Citation :

Allons Ecuyer il est l'heure allons prendre déjeuner et partons une longue route nous attends.

Bien, Messire. Je vous suis.

Ysilde lui sourit discrètement, ne voulant nullement que quelqu'un surprenne leur complicité. Elle ne voulair pas plus être découverte. Ils allèrent donc prendre leur déjeuner, pendant lequel elle ne pipa mot. Dès qu'ils eurent terminé, ils se levèrent et sortirent. La troupe était déjà prête, les chevaux piaffaient d'impatience. Ysilde monta à cheval, et se dirigea vers l'arrière, pendant que le Chevalier et Amalric discutaient des derniers détails avant le départ.

Michel s'étant mis d'accord avec Amalric il parti en avant en criant

"Ecuyer, point la peine de trainer, avec moi nous ouvrons la route."

Se tournant vers Amalric au moment de talonner son cheval il vit que celui-ci dissimulait un sourire en prétextant de lisser son énorme moustache.

Michel tourna la tête piqua des deux et laissa enfin éclater un grand sourire, à peine visible de la troupe il se retourne et vit l'Ecuyer Ysilde tenter de le rattraper, aussi ralentit il, il ne fallait point perdre la troupe de vue mais être assez loin pour parler à leur aise tout en étant sur ses gardes.

Citation :

"Ecuyer, point la peine de trainer, avec moi nous ouvrons la route."

A ces mots, Ysilde s'exécuta. Si elle aimait les chevaux, elle n'était cependant pas excellente cavalière. Elle eut un peu de mal à rejoindre Michel, qui avait mit son animal au galop. Lorsqu'il s'en rendit compte, il ralentit pour lui permettre de le rejoindre.
Arrivée à sa hauteur, Ysilde dut remettre en place quelques mèches de cheveux, qui s'étaient échappées.

Tout en lui souriant, elle tenta de cacher l'inquiétude qui la gagnait. J'ai un mauvais pressentiment, Chevalier ... Gageons, cependant, que Dieu sera avec nous, et nous préservera de trop mauvaises rencontres ...

Ils restèrent en avant-garde, pas trop éloignés de la troupe, mais suffisamment pour parler sans être entendus. J'ai fait porter un pli à la Comtesse, Chevalier, mais vous le savez déjà. Cependant, je n'ai rien dit de .... Ysilde cherchait ses mots, étant peu habituée à parler d'amour. Je n'ai rien dit de ... nous. Ce disant, elle leva les yeux vers lui, et ce qu'elle lut dans son regard lui fit oublier les dangers de la route.
En riant, elle ajouta : la Comtesse est curieuse, je doute qu'elle ne soit dupe ... et, il me faudra, tôt ou tard, affronter ses questions ... et y répondre !

Ils continuèrent à avancer, devisant gaiement. Cependant, le Chevalier restait sur ses gardes ....

A l'évocation d'Albi, sa ville natale, Ysilde sourit pleine d'entrain. Elle resterait des heures à parler de cet endroit, même si elle n'y a vécu librement que ses plus jeunes années.

Ne connaissez-vous point Albi, Chevalier ? Je vais vous la conter, dans ce cas. C'est une magnifique cité, riche de traditions et de culture. Elle n'est que couleurs, toutes les nuances de rouge y sont déclinées ... vous verrez celà en entrant dans la ville ... les maisons, les églises .... tout est rouge ! Elle domine les berges de l'impétueux Tarn. Albi est élégante, racée : de places en ruelles, d'hôtels en maisons à colombages, de cloîtres en églises, tout y est trésor ... subtil mélange entre la douceur campagnarde et l'effervescence citadine ...
Ses habitants, et par conséquent mon père, y sont très accueillants ... comment ne pas l'être dans ce cadre idyllique ? Même si la vie n'est pas facile, même s'il doit lutter chaque jour pour nourrir sa famille, mon père vous ouvrira sa porte ... Il est âgé maintenant. Son visage, ses traits affichent sa bonté, sa générosité, sa gentillesse. Je sais, je ne suis certainement pas très objective, car il s'agit de mon père ... mais je vous garantis que vous ne trouverez nulle part homme plus droit, plus sincère que lui ... plus fidèle à son pays ....
Mais, je parle, je parle ...

Ysilde jette un coup d'oeil à l'arrière. Ce prêtre, dont vous me parlez, je ne le vois point non plus. Je n'ai pas l'impression qu'il se soit joint à notre convoi ... Arf, j'espère qu'il ne lui est point arrivé malheur ...

Michel écoutait Ysilde s'emporter dans la description de sa terre natale. C'était la manifestation de sa fougue et de son âme passionnée. Heureux sera celui qui l'aurait près de lui un jour et secrètement Michel pensait que cela pourrait être lui.

"Vous avez raison je ne sais ce qui lui est arrivé, peut-être vaec le convoie qui va quitter Toulouse. Votre passion a conter votre ville donne envie de la découvrir ainsi que votre père.

Il se trouve que j'ai vécu toute mon enfance dans les monts de Lacaune et que j'en ai eu l'âge mon père m'a emmené avec lui en Espagne combattre les Maures. Aussi Albi je n'ai fais qu'y passer comme Castre d'ailleurs qui sont les villes importantes les plus proche de chez moi.

De fait c'est la première fois que je m'éloigne seul de chez moi avec pour mission de servir le Comte. Je crois que mon père pense que m'ayant formé et étant bon combattant, à ses dires, je suis près à voler de mes propres ailes avant que Dieu ne le rappelle à lui. Il doit se dire que j'aurai ainsi toutes les cartes pour prendre en main le Domaine.

Je ne vous cache pas que j'aimerai l'agrandir, mais cela est une autre histoire"

Ils allèrent ainsi plusieurs jours à bonne allure, tout en devisant et en apprenant ainsi à ce connaitre. Il semblait que le troupe soit de moins en moins dupe de la réalité de l'écuyer et qu'ils appréciaient que celui qui était à leurs tête soit capable de mêler sans se mélanger le cœur et la raison. Mais aux côtés d'Ysilde, cela paraissait facile au jeune seigneur.

Puis tôt ce matin la il arrivèrent sous les murs d'Albi :

"Damoiselle, je crois qu'une fois la troupe mise en ségurement et pourvue de bonnes provendes nous pourrons aller vers vos parents. Après demain nous retournerons vers Toulouse et vers les brigands."

Michel était en train de préparer sa visite aux parents d'Ysilde quant il entendit un homme demander à le voir. Se retournant il vit l'homme que ses habits semblait désigner pour Dominicain et qui avait un fort baston ferré à la main et un casque à nasal à l'arçon de sa selle.

"Mon Père, je suis Michel de Lacaune, je me faisait du soucis pour vous, mais je vois que si vous œuvrer dans la paix de Dieu vous savez prendre vos précautions contre la guerre des hommes.

Voyez vous c'est contre cette guerre que nous avons mission du Comte. Mais dites moi quel but vous amène orain icelieu ?

Michel vit que Dame Ysilde venait vers eux et... il en resta éberlué comme d'ailleurs deux ou trois soldats de la troupe. Dame Ysilde était métamorphosée et cette robe de qualité la mettait en valeur, elle était .... superbe.

Michel tendit la main vers elle "Damoiselle Ysilde Permettez que je vous présente le Père Marianus qui a réussi nous rejoindre et qui semble ne pas savoir comment nous présenter ce qui le mène en cette belle citée"

Pendant qu'elle s'approchait, Michel n'avait d'yeux que pour elle et sa souple silhouette qui bien emmitouflée dans des vêtements d'hiver laissait deviner le très belle jeune femme qu'elle était.

Tendant sa min à Dame Ysilde il eu le bonheur qu'elle y pose sa main afin de se laisser conduire. Michel avait mis de l'ordre dans sa tenue et de chevalier armé pour la guerre il s'était transformé en chevalier "armé" pour la ville et surtout s'était lavé d'importance, car le haubert de maille le gambison, le cuir, les chevaux et la poudre des chemins avaient, même en y prenant garde, de forte répercussion sur les personnes.

Or Michel voulait paraître à son avantage.

"Mon Père, si vous le permettez, nous allons vous abandonner sur l'instant afin que Damoiselle Ysilde retrouve ses parents. J'ai pris la liberté de vous retenir une chambre à l'auberge qui nous accueille. Nous repartirons boientôt pour Toulouse et là les dangers seront plus important, aussi nous vous offrons notre protection"

Ce que faisant, Michel fier d'être au bras de Damoiselle Ysilde se laissa guider dans la ville afin de rencontrer les parents de la belle enfant. Ce n'était pas sans appréhension que Michel malgrès sa contenance envisageait l'entrevue.

Après avoir pris congé du prêtre, Ysilde et Michel traversèrent la ville. La jeune femme, fière de montrer sa ville, le faisait passer par les endroits les plus remarquables. Ils traversèrent le Tarn sur l'un des plus beaux ponts, passèrent devant de nombreux cloîtres. Elle lui indiqua celui, où elle avait passé la plus grande partie de sa vie. Ils continuèrent leur chemin en direction des quartiers les plus reculés, les quartiers pauvres. Les passants curieux regardaient ce couple bien vêtu, l'air étonné, se demandant ce qu'il pouvait bien faire là. Personne ne reconnut Ysilde : elle avait beaucoup changé depuis son départ d'Albi.
Ils arrivèrent à la sortie de la ville, devant une pauvre masure, à laquelle attenait un petit jardin. Ysilde regarda Michel : c'est ici, Chevalier ...
Elle frappa à la porte, et sans attendre la réponse, entra, tirant Michel par la main. L'intérieur était sombre, seulement éclairé par un feu bien nourri et quelques chandelles. La maison était peu meublée, une table, un banc, un tabouret, mais respirait la propreté. Au fond, une ouverture, masquée par une tenture d'étoffe grossière : la chambre des parents.
Attablé devant un bol de soupe fumante, un vieil homme, la tête dans les mains, était pensif. Il sursauta à l'arrivée des deux jeunes gens, et reconnaissant Ysilde, se leva brusquement.

Ma fille, je ne t'attendais pas si vite. Mais, il était temps ... ta mère ... ta mère ... elle est fort malade, et je crains pour sa vie. Le guérisseur lui a donné quelques potions, mais rien n'y fait.

Avisant soudain, le jeune homme : heu ... pardon, Messire, qui êtes-vous ? Ysilde ... tu manques à tous tes devoirs ... tu as oublié la politesse ?

Ysilde, attristée par les mauvaises nouvelles que venait de lui asséner son père, eut un pauvre sourire. Se tournant vers son compagnon, sentant sa gêne devant cet accueil un peu brusque, elle le présenta succintement : Père ... si vous m'aviez laissé le temps ... Je vous présente le Chevalier Michel de Lacaune ... Excusez-moi, je vais voir ma mère.

Elle se dirigea vers le fond de la pièce, écarta la tenture, et disparut à la vue des deux hommes.

Ainsi, vous êtes Chevalier ... hum ... et ... que faites-vous ici ? avec ma fille ?

Le vieil homme ne s'embarassait pas de précautions. Il parlait abruptement. Il ne savait pas faire autrement ...

Michel regardait tant qu'il pouvait cette ville inconnue et si agréable. Même les quartiers pauvres, malgré la saleté des rues qui ne différaient point des quartiers riches, étaient accueillants et semblaient une invite à s'attarder.

Puis Ysilde les fit pénétrer dans la demeure de ses parents. Bien que fort modeste, elle était tenue de manière dont bien des riches auraient pu prendre modèle.

Puis se fut le père d'Yside dur et franc comme le granit

"Messire vostre fille est dame Compagnie de la Comtesse de Toulouse et c'est la que je l'ai connue. Devant partir en mission pour mon suzerain, j'ai appris le besoin que votre fille avait de vous venir visiter. Aussi je lui ai proposé le protection de ma troupe.

il me faut dire que son courage et sa force de caractère force l'admiration, comme sa beauté.

Mais vous venez de dire votre épouse souffrante, j'ai quelques connaissances acquises auprès d'un mire de chez moi et qui nous vint de l'Espagne un jour, si vous me décriviez les symptômes, je pourrai peut-être vous aider"

Le père si ouvert se ferma à l'annonce de son titre et semblait le prendre pour un de ces jeunes testes folles qui engrossent les filles pauvres et les abandonnent ensuite.

Il ne pouvait lui donner tort, la beauté d'Ysilde devait suciter bien des convoitises, mais il n'était point de ces hommes lâches qui dans les batailles reculent et violent pour se dire courageux.

"Messire, je ne veux point attenter à l'honneur de votre fille et croyez que je suis fier de rencontrer le géniteur d'une Damoiselle qui surpasse bien des hommes même nobles. Je ne suis la que pour vous proposer de vous accueillir à Toulouse auprès de votre fille "

Il lui tendit une main dégantée

Michel s'avance vers l'homme et pose ses mains sur ses épaules.

"Je ne suis point homme à me moquer de quelqu'un s'il ne le mérite point or, Messire si Ysilde est comme celà c'est ma foi grace à vous et a votre épouse. Votre fille est pucelle si c'est la question que vous vous posez.

Je sais que je suis direct mais il vous faut réagir et si vous vous demandez commen je le sais, alors regardez votre fille Messire, la croyez vous capable d'une telle forfaiture pour arriver. C'est l'enseignement des soeurs chez qui vous l'avez placée qui lui a donné le savoir et l'esprit qui lui a permis d'obtenir ce poste qu'elle mérite.

Vous me dite Messire que votre femme à de la fièvre, j'ai la une décoction de sureau et de saule blanc qu'elle pourra prendre en tisane et sous forme de poudre à avaler en prenant alternativement l'une ou l'autre. ainsi nous verrons celui qui fait le plus d'effet.

Pour la toux je pense que une tisane d'églantier devrait améliorer sa situation et également de infusion de thym qu'elle respirera sous un drap afin de désinfecter ses bronches.

Au dela je vais demander à ce que l'on vous apporte des braséros et de quoi faire un bouillon de viande épais"

Puis Michel se tourne vers Ysilde va vers elle lui prends la main et s'approche de son père et met la main d'Ysilde dans celle de l'homme

"Ayez confiance ne votre fille comme vous auriez confiance en vous, car elle est votre sang et mérite que vous lui gardiez votre amour. Je vais également ramener Messire de quoi faire pour vous une décoction de mélisse et de gentiane, cela aura des effets bénéfiques sur votre moral.

Merci damoiselle Ysilde de me faire fiance"

Michel sorti afin de chercher ce dont ila avit besoin.

Avant que Michel ne sorte de la masure, le père d'Ysilde haussa les épaules.

Je suis un sot, vieux et fatigué ... Le malheur m'aura tourné la tête. Comment ai-je pu douter de ma propre fille ?

Les larmes se mirent à couler sur son visage ridé. Pardonnez-moi, Messire Chevalier, de vous avoir accueilli de la sorte ! Je vous remercie de votre aide, et puisse Dieu vous aider à guérir ma pauvre femme ...

Il retourna s'asseoir, abattu, et Ysilde s'approcha de lui, tentant de le calmer. Elle regarda Michel sortir, et demanda à son père, si une fois sa mère guérie, ils aimeraient venir vivre à Tolosa, avec elle. Le vieil homme releva la tête, et dans un soupir, lui répondit.

Merci, Ysilde, ma fille chérie ... mais, nous sommes vieux et las ... nous terminerons notre vie ici. D'ailleurs, nous ne saurions comment vivre dans une si grande ville, et nous serions une grande charge pour toi. Ici, nous avons notre maison, notre petit lopin de terre, nos voisins ... Notre vie est ici ... la quitter serait ... précipiter notre mort ... Et puis, tes frères reviendront un jour ...

Il cessa de parler, se leva, alla rejoindre sa femme alitée, lui prit la main et lui murmura des mots d'apaisement.

Michel était allé du côté de la cathédrale derrière laquelle on lui avait dit que se trouvait des herboristeries alors qu'il regardait l'impressionnat batiment avec énormément de fierté car Albi était son pays également comme Castre et Lacaune et d'autres villes.

Quand son regarde revint sur terre il se trouvait à quelques pas du Père Marianus qui comme lui admirai le batiment.

" Mon Père, on ne dira point que ce n'est pas Dieu qui a guidé nos pas. Je vous prie de m'excuser de vous avoir quitté si vite et croyez que j'en suis vergogneux, cependant Damoiselle Ysilde devait retrouver au plus vite sa mère souffrante. Comme vous me voyez ayant quelques connaissances en médecine, mon castel ayant potager médecinal, je me propose de la soulager mieux que certains mires qui à part la lancette ne connaissent que peu de chose.

je me fie aux remèdes de bonne femmes, ainsi affublés d'un nom qui est presque péjoratif alors, mais vous le savez surement, vous qui possédez parfaitement le latin, cela vient de buena faema, autrement dit bonne renomée ou plus litéralement bien famé.

Mais je parle et ne vous ai point demandé ce qui, par cette froidure vous porte icelieu, si bien sur, vous ne voyez point la curiosité malsaine de ma part et que le secret de la confession n'est point en jeu"

Michel salua le Père et remplit sa mission afin d'acheter ce qui lui était nécessaire à la guérison de la mère d'Ysilde.

Puis il passa à l'aubergerie où les troupes étaeint logées. Il s'entretint avec le mestre de l'hostélerie afin que les parents d'Ysilde aient jusqu'à la fin de leurs jours de quoi se nourrir avec du gibier deux fois par semaine, de la volaille tous les jours, un plat d'oeuf et de légume quand il n'y a pas de viande sauf le vendredi et aux fêtes saintes ou du poisson et des légumes seraient portés.

Michel s'asura également que l'aubergiste, qui les connaissaient et les avait en amitié et faisant en sorte de les secourir régulièrement suite à un service rendu par le père d'Ysilde, leur ferait parvenir du bois en suffusance. Le prix qu'il demanda pour l'année à venir surpris Michel car il était modéré et ne devait payer que les denrées. Il lui fit par de son étonnement.

"Messire, je fus soldat et un jour que bléssé et très mal en point je ne savait ce que mon avenir serait, lme père de Dame Ysilde m'a receuillis et pansé et m'a fait travailler aux champs avec lui ce qui curieusement me renforça. Il n'a jamais rien voulu et cela me fit mal au coeur qu'il mette sa fille chez les soeurs car il n'avait pas de quoi la nourir correctement. Aussi je me suis juré que je ferais quelque chose.

C'est moi qui ai donné un obole au couvent afin que Damoiselle Ysilde puisse rester libre et j'avais commencé à faire livrer du bois. Alors là je ne fait que rendre ce qui m'a été donné. C'est beaucoup me direz vous, mais sans le père d'Ysilde je serais mort, alors quelques argent ce n'est rien et mon auberge marche bien, d'autand que je fais également du commerce et que mes placements chez le Lombard me rapporte bien"

Michel rentra avec ses produits et accompagné de deux soldats des provisions et de bois. Il pensait en chemin à ce que lui avait dit le Père Marianus, la politique et l'église et il n'en attendait rien de bon.

Il entra dans la vieille masure et discrètement, pendant qu'Ysilde et ses parents étaient ensemble, il commença à préparer ses médications.