[RP] La fête de la moisson

Une jeune femme vient l'interpeller alors qu'il se ballade parmis les étales. Elle demande à s'inscrire aux jeux, Francois est content que des personnes veuillent encore s'inscrire et imédiatement, il prend son parchemin et note dessus le nom de la jeune femme...

Citation :

Elrika d'alsemberg

Voilà qui est fait damoiselle.

Il fait une référence pour la saluer, mais comme d'habitude, il fait pire qu'un éléphant, il faudra vraiment que quelqu'un lui apprenne...

Vous êtes dans notre belle cité depuis longtemps?

Erik s'était quelque peu retiré ces derniers temps à cause de quelques mauvaises rencontres dans les ruelles de la ville. Son instinct de marin l'avait pas forcément entraîné dans les meilleurs endroits qu'il soit pour un nouvel arrivant dans une si grande ville. Il n'avait pas croisé les bonnes personnes et c'était attiré quelques ennuis d'où sa très grande discrétion ces derniers temps.

Il en avait par contre marre de se terrer dans sa masure et ne sortir que pour cultiver un peu de blé. Il avait donc décider de sortir quand il apprit qu'une fête de la moisson allait avoir lieu. Décision prise, il se dirigea vers le lieu de la fête, il voulait s'amuser un peu et pourquoi pas gagner quelques trucs si il y avait des concours.

Il apprit qu'il y avait des inscriptions, il se dirigea donc vers le tribun et aperçu la jolie jene fille qu'il avait déjà croisé. Il s'avança un peu :

Hum.... pourriez vous m'inscrire ensuite messire au concours de bûcherons une fois l'inscription de la Dame faite ?

Il souria à la jeune fille.

Erik attendit un petit peu que le jeune homme réagisse à sa demande, il était un peu occupé quand même en tre sa discussion avec une des deux Dames, l'inscription de Clothilde et la sienne. Clothilde qui le salua d'ailleurs, chose qu'il aurait dû faire en premier si il s'y était bien prit. Il la salua alors comme il se doit :

Je vous rend la pareille Dame Clothilde, hé bien je vais fort bien malgré quelques mésaventures qui expliquent un peu ma discrétio ces derniers jours... Et vous ? La vie à Paris vous sied ?

Le jeune le remarqua et lui répondit très promptement, il allait se mettre à griffoner sur son parchemin il se rendit qu'il n'avait pas son nom.... il lui demanda de suite. C'était assez bête qu'il ait donné la catégorie du concours mais pas son nom mais bon c'était fait.

Ah oui ! Mon nom ! Hé bien c'est Erik, dois je ensuite me rendre dans un endroit particulier pour ce concours ?

Il regarda un peu autour de lui pour essayer de voir si il pouvait apercevoir le stand du concoursde bûcheron.

Hortense avait, comme tout le monde, reçu le courrier du tribun expliquant, entre autre que la fête des moissons commencerait bientôt. Le jour dit, après s’être acquittée des diverses tâches domestiques et avoir sorti les pains du four, elle s’apprête en conséquence. D’abord, il lui fallait ôter les traînées de farine qu’elle n’avait, comme à son habitude pas manqué de laisser sur son front ou ses joues. C’est donc en chantonnant qu’elle se met en quête d’un seau d’eau pour faire un brin de toilette, celle-ci finie, elle fouille dans son armoire pour y dénicher des vêtements adaptés à son projet… Elle se bande la poitrine, puis elle enfile sa chainse de lin et des braies, et ceinture sa taille fine d’une grande bande de tissu pour maintenir le tout. Lorsqu’elle est certaine qu’elle ne risque pas de voir tomber son « pantalon » elle s’attaque au plus fastidieux, assise à même le sol, elle enfile les chausses et les fixe avec de nouvelles fines bandes de tissus, entrecroisées jusqu’aux genoux. Une dernière touche complèterait sa tenue et elle enfile le bliaud paternel qui lui arrivait à mi-cuisse. Enfin, elle tresse ses longs cheveux blonds, remonte la natte sur son crâne, la fait tenir avec un foulard avant de visser le chapeau d’estrain de son père sur le tout. Ainsi affublée elle passait aisément pour un garçon quelque peu maigrichon, pour peu que le chapeau lui cache en partie le visage et cela l’amusait grandement.

Voilà ! Et maintenant à moi le mât de cocagne… fait la jeune fille pour elle-même en souriant avant de se mettre à courir vers la fête.

Quelques minutes plus tard elle voit enfin la grand place de Paris se profiler, elle erre un moment au milieu des badauds puis finalement se dirige vers la table du tribun qu’elle a repéré au détour de sa flânerie. Le jeune homme est en grande discussion, mais qu’importe, elle s’excuserait voilà tout… pense-t-elle. Ni une ni deux, pas intimidée pour deux sous, elle s’avance vers le groupe et lance, d’une voix un peu grave, un retentissant « Le bon jour gentes personnes, je viens m’inscrire pour le mât de cocagne. Reste-t-il de la place ? »

La question posée, elle se plante devant eux, bras croisés et tête un peu baissée, un petit sourire de défi sur les lèvres qui aurait pu signifier « si vous me répondez non vous en découdrez, commencez à courir ! »

Oui, il reste de la place, c'est à quel nom messire?...

Et voilà, cela n'avait pas manqué, on l'avait prise pour un homme. Hortense relève le menton et la legère brise qui soufflait renversa son chapeau. Elle le ramasse vivement et répond en riant :

Hortense, messire... Hortense Beaulieu !

Tout en souriant au tribun, elle remet son chapeau et ajoute d'une voix mutine... Je ne me rappelle plus, n'y a-t-il pas un concours avec un cochon de lait de prévu ? J'hésite, je me demande si je ne m'y essaierai pas également ce doit être aussi amusant que lorsque j'aidais ma mère à attraper les poules...

Concentrée, elle réfléchit à la question la tête légèrement inclinée sur le côté, la langue pointant entre les lèvres et les sourcils froncés... moue comique à la limite de la grimace, qu'elle faisait inconsciemment. Elle avait abandonné, depuis longtemps, l'idée essayer de s'en débarrasser, cela s'était toujours soldé par un échec.

En attendant que les festivités commencent, Elrika laissait courir son regard sur les participants et suivait leur inscription, elle s'était inscrite pour tous les concours et fut étonnée que les autres joueurs ne choisissaient qu'un seul concours.
Elle vit arriver une gracieuse jeune fille : Hortense de beaulieu, et la salua bien que ne la connaissant pas bien mais elle lui avait déjà souvent acheté du pain à bas prix et gardait un bon souvenir de son passage dans sa boutique.

En quittant le tribun et la jeune damoiselle, Hortense croise le regard d’une autre jeune femme qu’elle a souvent vu puisqu’elle lui vendait régulièrement du pain. Cessant de fredonner, elle s’approche de celle-ci qui lui souriait.

Bonjour Damoiselle, je constate que vous ne vous êtes point laissée abuser par mon accoutrement. Bien que nous nous soyons vu souvent nous ne nous sommes jamais officiellement présentées. Permettez… Hortense Beaulieu. Enchantée.

Tend la main à sa vis-à-vis en souriant puis ajoute…

Je me suis inscrite pour le mât de cocagne d’où cette tenue, car ce n’est pas empêtrée dans des jupons que je risquerai de grimper plus de quelques pouces… Elle se met à rire à cette idée, puis se reprend... Et vous ?

Clothilde proposa à Erik, une fois les inscriptions faites, de l'accompagner en attendant que le concours commence. Elle avait des péripéties à raconter elle aussi. Elle lui tendit sa main et il lui tendit tout en lui souriant, signe qu'il acceptait son invitation à marcher en attendant. Ils allaient être prévenu du début du concours de toute façon donc ils peuvent aller se ballader tranquillement.

Ils partirent donc un peu plus loin du stand des inscriptions.

Je vois que vous avez vous aussi des péripéties apparement, moi aussi j'en ai eu de belles... Quelques ennuis d'où ma discrétion ces derniers temps mais tout est arrangé. J'voudrais pas vous embêtez aussi avec mes histoires...

La jeune avait le visage découvert et put bien découvrir son visage, chose qu'il n'avait pas vraiment put faire lors de leur dernière et unique rencontre. Il ne fit pas vraiment attention à ses yeux, il était pas vraiment physionomiste et il ne remarque point la différence entre les yeux, de toute façon il n'en avait jamais vu de tels et ne connaissait pas les rumeurs à propos de ces yeux...

Une bonne idée cette fête tout d'même, ça change les idées.

Il sourit.