[RP] Dans les rues de Paris ...

Messages : 70 Date d'inscription : 20/06/2008

Citation :: Je pensais que vous n'aviez jamais rencontré le Comte?...

Cette question l'arreta net. Oh non mais quelle imbécile! Comment avait-elle pu se trahir aussi facilement? Bon d'accord, elle n'avait jamais été douée pour le mensonge mais là quand même....
Elle chercha une réponse convenable, mais n'en trouva point et se mis à begayer un peu. N'osant le regarder, elle baissa finalement la tête, honteuse.

Heu... Je vous ai un peu menti...

Il avait gagné autant lui dire la vérité maintenant.
Elle redressa la tête, le regardant. Elle lui devait la vérité, et tant pis si lui, il avait menti sur son propre compte.
Et puis, quelque part, elle avait vraiment envie de lui faire confiance, après tout, ils s'étaient perdus ensemble par sa faute à elle, et c'est grâce à lui qu'ils avaient trouvé la Seine.

En réalité, je connais très bien Thierry, nous étions ensemble au marché et, je ne sais pas comment, je l'ai perdu de vue. C'est pour cela que je le cherchais...

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

Ils s'arrêtèrent, elle lui avait mentit comment avait-elle pu... Lui qui voulait lui rendre service et lui faisait confiance en croyant que c'était réciproque. Et en plus de sa, elle connaissait très bien le Comte, Francois stressa un peu plus, qu'est-ce qu'il allait lui mettre si il apprennait que sa fille chérie eut était agressé ou il ne savait quoi en ville, car ce devait bien être sa fille. Il allait lui demander quel lien les unissaient Thierry et elle mais il n'en eut pas le temps, un homme s'était arrêté derrière eux et leur dit d'une voie roque...

Vos boursse les gosses! Et que sa saute! Et me dites pas que vous n'avez rien! Vous êtes habillé comme des bourgeois!

Francois se tourna en même temps qu'Alaïs vers cet homme, on ne voyait pas son visage car il avait un capuchon sur la tête, de toute façon Francois était beaucoup trop occupé à regarder la dague qu'il pointait vers eux, il était pétrifié, il ne savait pas quoi faire, il n'osait pas dire un mot...

Vos boursses!

L'homme s'impatientait, il n'y avait pas un chat dans la rue et donc inutile de crier à l'aide...

Messages : 70 Date d'inscription : 20/06/2008

Alaïs se tourna vers l'homme, a la fois inquiète et en colère.
L'homme était grand et n'aurait pas vraiment eu besoin d'une dague pour tenir les deux jeunes gens en respect ou les jeter dans le fleuve. Mais surtout il sentait horriblement mauvais. S'ils ne l'avaient pas vu arriver, ils auraient dû le sentir!
Alaïs se tourna vers son compagnon d'infortune. Elle en resta bouche bée. Il semblait complètement pétrifié. Mais pourquoi ne se servait-il pas de son épée? La grosse brute ne s'y attendrait certainement pas, sûr qu'il ne devait pas se distinguer par son intelligence. Des muscles, certes, mais pas de cervelle.

L'homme s'impatientait, il n'y avait pas un instant à perdre. Elle jeta un dernier coup d'oeil à François qui ne semblait pas vouloir bouger d'un pouce.
Discrètement, elle lui pris la main.
Deux fois dans la même journée, se dit elle, je me demande pour qui je vais passer
Elle sourit rapidement au jeune homme, pour le rassurer. Cela sembla un peu le réveiller, et elle cru qu'il allait enfin réagir.

Mais la grosse brute s'impatientait et commençait à avoir des mouvements un peu brusques avec sa dague. Il criait et Alaïs cru bien que sa dernière heure arrivait.
De désespoir, elle lui assena un violent coup de pied dans le tibia. Surpris, l'homme cria et se tint la jambe.

Pas le temps de réfléchir. Elle se retourna, rattrappa la main de François et se mit à courir le plus vite possible. Il semblait s'être enfin réveiller et courrait à ses cotés.
Ils avaient le privilège de la jeunesse, alors peut-être parviendraient-ils à trouver de l'aide avant qu'il ne les rattrape?

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

Francois était pétrifié, il avait bien pensé à dégueiner son épée mais il ne pensait pas pouvoir se battre contre une telle masse de muscle, il sentit la main d'Alaïs prendre la sienne mais il n'arrivait pas à détacher son regard de l'homme.

Ce fut Alaïs qui agit la première, elle donna un violent coup de pied dans le tibia de l'homme qui semblait s'impatienter, celui-ci cria et lacha sa dague pour se tenir le genoux!

Aouille!

Francois sentit qu'on le tirait en arrière c'était Alaïs qui l'entrainait dans sa fuite. Il la suit sans bronché, courrant même devant elle par la suite.

Il ne fallut que quelques secondes à l'homme pour effacer l'effet de la surprise, ramasser sa dague et se mettre à courrir derrière eux en lachant d'inombrable juron.

Alaïs et Francois courraient à toute allure mais l'homme semblait être un bon courreur et il gagnait du terrain, Francois le vit en regardant par-dessus son épaule tandis qu'il courrait.

Tout en courrant, il se rendit compte qu'Alaïs avait fait preuve de beaucoup plus de courrage que lui face à cette bête furieuse, son rêve était de devenir chevalier et un chevalier ne prennait pas la fuite,son Maîstre ne serait pas fière de lui si il le voyait courrir ainsi...

Il regarde Alaïs, dégage sa main de la sienne et s'arrête net...

Continuez à courrir!

De plus, la vie d'une possible fille du Comte importait plus que la sienne, il se retourna vers l'assalliant qui ralentissait l'allure voyant que Francois s'était arrêté. Francois dégéna son épée c'était une batarde adapté à sa taille donc un peu plus grande que la dague de l'homme, il reprennait son souffle tandis que le bandit s'arrêtait face à lui, lui aussi reprennait son souffle, cela lui était difficile car il ne pouvait s'empecher de rire...

Ahah!... Qu'est-ce qu'un... Qu'est-ce que tu fais?...Ahah! Tu veux... Ahah! Tu veux te battre morveux!? Ahahahahahah!

Francois prit la mouche et s'emporta, il fonça vers l'homme, brandisant son épée au-dessus de sa tête...

Yaaaaaaaa!

Il voulait lui donner un coup en pleine poitrine mais l'homme s'écarta vivement, l'épée frappa le sol boueux et l'homme en profita pour lui envoyer un bon coup de pied dans les cotes! Francois tomba quelques centimètre plus loin sur le dos.

Ah!

Il avait mal aux cotes, mais son Maîstre l'avait entrainé à ne pas renonçer à la moindre douleur, il se releva donc et ramassa son épée pour foncer une nouvelle fois vers son assaillant!

Aaaaaaaaah!

Cet fois-ci, il se fit un peu plus inteligent et frappa de côté et plus exactement à la dextre de l'homme qui stoppa l'épée de Francois avec sa dague, Francois, les dents séré, fit glisser les deux lames l'une contre l'autre pour libérer la sienne de l'emprise de la dague puis, il tenta de le frapper à la jambe senestre mais l'homme stoppa une nouvelle fois son coup à l'aide de sa dague, il lui envoya un coup de poing dans le nez, ce qui fit saigner Francois, puis il le força à reculer à l'aide de son pied pour lui asséner un autre coup de poing qui lui promettait un beau cocard. Francois tomba et se releva de nouveau mais l'homme attaquait déjà, il voulut lui planter sa dague dans le ventre, Francois reussit à s'écarter mais il fut tout de même sévèrement entailler au niveau des cotes.

Aïe!

Ensuite, il se prit un deuxième coup de poing, beaucoup plus fort que les préçédents, en pleine figure, il tomba à terre et s'évanouie...

Humpf!...

Messages : 70 Date d'inscription : 20/06/2008

L'homme les rattrapait, elle, l'entendait et tenta d'accelerer l'allure.
François courrait plus vite qu'elle, mais il s'arreta d'un seul coup, lui lachant brusquement la main, sans qu'elle comprenne pourquoi.

Il lui ordonna de courir et sa première réaction fût de lui obéïr et de prendre ses jambes à con cou. Mais elle se sentait coupable de l'abandonner ainsi. Ils étaient seuls tous les deux dans cette galère, elle n'allait pas l'abandonner.

Elle stoppa net et se retourna, juste à temps pour voir "la grosse brute" (il semblait qu'il ne pourrait échapper à ce surnom, elle ne pouvait l'appeler autrement) envoyer valser François d'un grand coup de pied.

Portant les mains à son visage elle cria.

François tentait de se défendre et il se battait plutôt bien. Malgré sa panique, elle eût le temps de l'admirer... Mais il n'était pas de taille face à "la grosse brute" et bientôt il resta immobile sur le sol après un méchant coup de poing.

Inquiète, elle avança d'un pas pour voir comment il allait mais se ravisa rapidement. S'il avait pu mettre François au tapis si rapidement, elle n'osait imaginer quel serait son sort. Elle avait eu beaucoup de chance jusque là.

La grosse brute releva la tête vers la jeune femme, et, malgré son capuchon, elle pu voir un regard empli de haine.
Terrifiée, elle n'osait plus faire un geste.

Son guide était à terre, elle ne savait absolument pas où était son frère, elle se sentait complètement perdue...
Elle n'avait aucune chance de s'en sortir...

Messages : 194 Date d'inscription : 17/06/2008

Clothilde errrait littéralement dans la ville, que faire lorsqu'on a aucun point d'appui dans une si grande cité?La jeune femme ne savait ou se rendre lorsqu'elle se baladait, cela était inquiétant. Des cris dans la ruelle, quoi de plus banal à Paris, mais ceux là montrait qu'il y avait de la baston...Elle s'approcha du lieu, doucement. Un jeune garcon était à terre et la soeur du Comte qu'elle avait déjà rencontré rester pétrifié devant l'agresseur, il fallait agir rapidement l'homme voulait la bourse et surement autre chose de bien plus précieux. Qu'aurait dit son père en voyant ça?"Tranche lui la tête ma fille", Clothilde n'avait rien d'aiguiser dans les mains, alors elle pris la première brique venue, les rues de Paris étaient en travaux, cela tombait à pic.

Elle s'approcha et lui frappa lourdement la tête avec la brique, du sang gicla de son crâne, Clothilde eut le temps de se mettre devant la jeune fille pour ne pas qu'elle voit ce sang, qui ruisselait à présent des la ruelle, l'homme gisait. En faisant cela, Clothilde pensa qu'elle s'était attiré de gros ennuis...Elle se retourna pour voir l'état d la jeune fille, elle était blanche. Puis Clothilde revint au garconnet étendu, elle regarda sa respiration, qui était régulière, le petit était juste évanoui.

-Ou alliez vous?Ne savez vous pas que les ruelles de Paris peuvent renfermer des gens peu fréquentables?Le garconnet est évanoui, avez vous mal quelque part mademoiselle?

Messages : 70 Date d'inscription : 20/06/2008

Elle était au bord du désespoir, imaginant déjà le pire quand une jeune femme arriva, et frappa par surprise "la grosse brute". Elle eut le temps de le voir s'effondrer dans un flot de sang avant que sa sauveuse ne vienne devant elle, s'enquérir de sa santé.

Alaïs reporta son attention sur elle. Elle l'avait déjà vu, elle est était sûre. Françant les sourcils, elle tacha de se remémorer. Son arrivée à Paris était très rescente, cela ne devrait pas poser autant de problèmes. Le bureau de Thierry, oui c'est ça! Clothilde, voilà maintenant cela lui revenait.
Elle semblait inquiète, Alaïs tenta un sourire rassurant. Mouais c'était pas encore ça mais il faudrait s'en contenter pour le moment, elle ne pouvait pas faire mieux.

Damoiselle Clothilde? Merci beaucoup de votre aide!
Je... Je m'étais perdue, Messire François est venu à mon aide pour me ramener à l'hostel de ville, retrouver Thierry... Quand il est arrivé...
Il est juste évanoui vous êtes sûre? Il a pris un vilain coup...

Inquiète, Alaïs se pencha pour observer la scène. Elle se sentait responsable de tout cela et commençait vraiment à se demander si elle avait bien fait de venir.
François était évanoui, certes, mais le méchant coup de pied qu'il avait reçut avait bien dû lui briser une côte ou deux...
Elle s'accrocha à la jeune femme comme si elle était son seul soutien... Ce qui était le cas, elles étaient seules pour le moment.

Il a besoin de soin, peut-être devrions nous le ramener au Castel... Connaissez vous le chemin?

Messages : 255 Date d'inscription : 08/03/2008

[Hotel de ville de la cité]

Alais s'était éloignée durant le temps que Thierry répondait a une question d'un marchand, et lorsqu'il se retourna il ne la vit plus.
Elle ne pouvait etre bien loin, il lui avait laché la main si peu de temps.
Il héla deux gardes et leur ordonna de faire le tour du marché pour retrouver la demoiselle.
Hélas les deux hommes tournèrent mais sans la trouver.
L'angoisse commencait a monter mais il ne savait que faire, il fit mander les gardes de la cité et leur expliqua la situation.
Puis n'ayant plus rien a faire qu'a attendre il décida de retourner au chastel, peut etre y serait elle déja.

Messages : 194 Date d'inscription : 17/06/2008

Vilain coup effectivement, Clothilde n'y connaissait pas grand chose, mais les équimauses se dessinaient déjà.

-Ne vous inquiétez pas, je vais le porter.

Elle pris le bras du garconnet, il allait estre lourd à soulever, une fois sur l'épaule de la petite blonde se serait plus stable. Il fallait également trouver le chemin du castel, cela allait être peu difficile, Clothilde avait eu le temps de faire le grand tour de la belle cité.

-Le chemin, oui, je le connais, hâtons nous, il est peu prudent de rester près d'un homme gisant dans son sang.

Elle allait avoir de gros ennuis avec cette histoire, mais elle ne pouvait pas laisser ces enfants aux mains d'un brigand. Enfermée dans la caserne serait peut estre sa voie avec le crime qu'elle venait de commettre...Elle se dépêcha, surveillant la jeune fille qui la suivait de près. Des gardes, Clothilde allait foncer sur eux, mais elle hésita...Elle les interpela:

-J'accompagne la soeur du Comte de Paris et son ami, ils ont été malmené, veuillez nous escorter je vous prie.

Les gardes n'avaient pas l'air surpris, un avis de recherche avait été émis. Ils prirent l'enfant soulageant ainsi Clothilde. Elle n'osait pas les suivre, mais en même temps elle voulait s'assurer de la santé du petit.

Le castel approchait et Clothilde avait le coeur qui battait de plus en plus fort.

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

FIN
La suite au Chastel de Paris

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