[RP] Une sortie en campagne

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte avait fait sonner le rassemblement de ses hommes. Une douzaine de chevaliers formait sa protection. Henri II avait reçu des plaintes de villageois sur des brigands au Nord de Troyes. Il avait mandé des hommes en armes à Troyes et seul un homme, de son nom Jean y avait répondu.
Il espérait qu'il soit à la hauteur puisqu'il lui fallait laisser la charge de Sénéchal.
Le Comte se sentait de bonne joie. Il allait prendre l'air et la vie de brigands, lui donnant de l'exercice. Cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait pris part à un combat. Les destriers hennissaient fortement, le groupe se sentait à l'étroit dans la ville de Troyes. Enfin, le Comte arriva au milieu de ses hommes qui l'accueillèrent avec des cris de joies puis monta sur son cheval. Il regardait et saluait ses hommes mais cherchait la tête qu'il ne connaissait pas, ce messire Jean. Le Comte avait amené un cheval pour lui. Dans les temps actuels, le cheval était devenu un vrai trésor. Les chevaux du Comte étaient choyés afin qu'ils ne meurent pas de maladie, ou ne se blessent. Le Comte s'écria, par impatience, qui le caractérisait:

Jean, Où êtes-vous?

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Ce jour là, Jean avait reçu une missive du Comte. Il était heureux de la confiance qu'il lui accordait.
Ce premier jour, Henry, le comte, lui avait demandé de l'accompagner pour une vérification, de ce qu'il lui avait dit. Jean s'habilla, se chaussa, pris sa grosse dague, et poussa la porte. Il ne pris point de chapeau.

Rha! Ce sale temps!

Il alla donc rejoindre le comte, tout excité de la charge qui venait de lui être donnée. Quand il arriva, tout les gardes étaient là, en attente de sa personne. Une fois de plus, la ponctualité lui a fait défaut. Il entendit le Comte crier et répondit en faisant une révérence:

Oui monseigneur, je suis ici.

Il pris le cheval qui lui était attribué et monta.

Je suis fin prêt!

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte le dévisagea quelques instants. Un homme qui était en retard, cela commençait mal...

Soit! Allons dans la région septentrionale!

Henri II vit que ses hommes n'avaient point bougé alors il traduisit:

Allons vers le Nord! Une petite quinzaine de chevaliers devront suffir à répondre aux appels des villages. Au galop, chevaliers de champagne!

La troupe sortit de la ville, accompagnée par les badauds. Henri les salua avant de partir loin des remparts de la cité. Il se tenait fermement au destrier et regardant du coin de l'oeil le nouveau...

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean était heureux de chevaucher sur les larges plaines et champs de Troyes.
Il galopait, les chevaux au vent, tout allait pour le mieux, sauf le temps, qui se faisait menaçant.
Ils arrivèrent en haut d'une colline, quand il vit un petit groupe de personnes.
Il leva la main pour faire signe de s'arrêter.
De sombres cavaliers vêtus de noir complotaient. Le groupe pouvait a peine les voir au travers de l'épaisse forêt.

Regardez, là-bas, des gens!

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte entendit les propos de Jean et regarda dans la direction du groupe. Il donna ses ordres rapidement:

Ne nous rapprochons pas. On ne sait ce que cache la forêt. Allons au village, il n'est qu'à plusieurs chevauchées. Des villageois nous attendent avec impatience.

Le Comte prit sa bride fermement et dirigea son cheval, guidant l'élan du groupe vers le village. Il ajouta quelques mots au troyen:

Très bonne vue, Jean.

Peut être qu'on pourrait faire de lui un bon chevalier...

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean écouta le Comte, presque en admiration.
Quand il lui adressa ces quelques mots, Jean était heureux, heureux de servir enfin ce grand homme.
Il glissa un petit "merci" et suivi le groupe avant d'arriver au village.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

La troupe était arrivé la veille au soir pour profiter de l'accueil du village et un abri pour dormir. Les gardes s'étaient alternés sans incident, juste quelques bruit suspects sans consistance. Les chevaux avaient été bien soigné par les enfants du village, heureux de voir d'aussi belles montures.
Le Comte se leva difficilement, il n'avait pu aussi bien dormir que dans son lit au château. Il mit les hommes debout, un par un, souhaitant les saluer et accompagner le lien qui unit le chevalier au Comte. Seul Jean n'était chevalier, mais le Comte ne devait pour ce rituel s'en dédouaner afin qu'il soit confiant de faire partie du groupe.

Bonjour, Jean.
Bien dormi? Il va falloir, nous avons une journée hautement chargée.
Deux escouades vont se former et l'une devra répondre au son de la corne en cas de problème. Vous venez avec moi. Nous allons inspecter le plateau à quatre lieues d'ici tandis que l'autre escouade surveillera les alentours du village, à la limite de la forêt.

Raffraichissez-vous, vous avez une sale tête. Et préparez vous et votre monture!

Le Comte s'en alla voir les autres compagnons. Il leur demandait d'être prudent, puisque ne connaissant le nombre de brigands.

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean avait fort bien dormis dans ce lit douillet. Seul le souvenir de ces brigands lui avait coupé le sommeil.
Il vit les chevaliers, et le comte leurs prêter attention, mais il continua, avec un petit pincement au cœur.
Quand il entendit le Comte, il se retourna et fit une révérence.

Bonjour messire, veuillez m'excuser de me présenter a vous en cet état, mais ces brigands m'ont tourmenté l'esprit cette nuit.

Il lui sourit et obéit aux ordres: il alla donc se préparer et préparer son cheval, Siska ils l'appelait.

Je suis fin prêt messire, si tout le monde est prêt, nous pouvons partir!

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte monta sur sa monture, précédé de deux chevaliers en avant-garde et de quatre autres autour de lui et Jean.

Allons-y! Au trot, messieurs!

A quelques lieues du village, Henri demanda à Jean de précéder afin de faire une reconnaissance sur une colline verte et bien exposée, tout en évitant de se faire tuer.

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean obéit et devança au galop le groupe.
Il continua de galoper, mais sentant son cheval souffler, il repassa au trot.
Il arriva en haut de la même colline que la veille, et revit ces affreux brigands.
Il les vit puis s'en approcha, trop curieux. Toujours trop curieux, il attacha son cheval et se fit tout discret en approchant.
Jean vit les brigands, et il courra faire un rapport au comte.

Monsieur le comte, j'ai revu les brigands, toujours les mêmes. Le seul problème, c'est qu'ils sont en Artois, donc je ne sais pas si cela traite de notre pouvoir ou de celui des artésiens.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte fut surpris de ce qu'il entendait. Il connaissait bien son Comté et sa limite était encore bien loin.

Non, Jean vous vous trompez, l'Artois ne vient pas jusqu'ici. Nous n'avons même pas fait deux jours de cheval. Le village est à peine à une demi-journée de marche. Il va falloir vous informer de la limite du Comté. dit-il d'un ton grave.
Chevaliers! Allons-y!
Thibaut, va chercher les chevaliers du village et dis leur de passer par le Nord Est.
Nous allons au Nord ouest pour les refouler sur la vallée. Même si certains nous échappent, nous aurons moins la possibilité d'en amocher un ou deux.

Le Comte monta sur son destrier, prit les rennes fermement pour le diriger à bon trot vers la direction souhaité avec tous les chevaliers.

Enfin, ils arrivèrent à l'endroit souhaité au pas, en discrétion. Le campement de fortune des brigands était visible. La géographie du lieu était parfaite, plus que ne l'espérait le Comte. Une embuscade était le meilleur choix malgré un surnombre de brigands. Il espérait que la valeur de ses chevaliers soient au-delà de ses vauriens. Jean se rattrapait de son erreur de limite du Comté. Henri pensa qu'il serait peut être bon pour être Sénéchal, mais il voulait le voir à l'oeuvre.

Je vais avec un chevalier aller sur la route principale dans leur direction. Ils vont nous voir et espérer une rançon pour ma tête. Jean et les autres laissé vos chevaux! Vous irez à pied et aussi discret et rusé que le renard sur le côté. Je veux au moins deux prisonniers. Pour le reste, la mort!
J'espère que Thibaut viendra à temps pour boucler l'autre côté et aura l'intelligence de venir jusqu'ici...

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean était confus. "maudit villageois, se dit-il". Enfin, il fallait se concentrer sur la mission.
Il suivit avec les chevaliers le Comte, et, quand il donna les ordres, ils essaya de les mémoriser.
Les ordres donnés, il alla accompagné des chevaliers au lieu-dit et attacha son cheval.
Il prit son arc et ses 10 flèches, sa grosse dague et son bouclier.
Il attendait maintenant que le comte revienne.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte et un chevalier s'avancèrent vers le campement, à découvert, afin que le piège soit parfait. Il n'en fallut que peu de temps pour que les brigands se voient riche en s'approchant armes au point vers le Comte. Quelques un d'entre eux se mirent en scelle, voilà qu'il ne déplaisait pas au Comte. Une petite joute rupestre, rien de tel pour bien finir la journée.
Henri II sortit son épée de son fourreau et la tenit bien en alignement de son bras, vers le ciel, en oblique. Il s'écria:

Que trépasse celui qui nous oppose!

Il lança sa monture accompagné de son compagnon. Cette forme de combat était la préférée du Comte. Il brandit l'épée vaillamment et fermement pour la glisser vers le bas, coupant à mort la côte du premier brigand élancé; et ne put que parer le second cavalier puisqu'il attaquait sur l'autre bras, la gauche. Il avait eu chaud. Son compagnon avait fait mieux, il avait en éliminer deux en une parade. Le Comte retourna son cheval et l'élança au galop contre son deuxième brigand, souhaitant que les choses soient bien faites. Ce deuxième brigand était fort encombrant, ne voulant mourir. De nombreux parages eurent lieux, les chevaux étaient accolés. Le Brigand envoya son poing vers Henri II, chose peu chevaleresque mais que le Comte arriva à encaisser qui lui dit...

Si tu veux jouer à cela. Que le déshonneur te défasse!

Il poussa fortement le brigand pour le faire tomber, puis le rattrapa d'une main pour lui planter son épée dans l'estomac, remontant l'épée vers le haut. Les cavaliers des brigands étaient moins nombreux que le pensait le Comte. Soudain, une flèche rentra dans le ventre de son destrier le faisant tomber lourdement à terre. Il se mit à couvert avec son compagnon, attendant enfin la réaction de Jean. Il disait à son chevalier:

Mais qu'est ce qu'il fout? Il veut que je finisse à la broche? On est coincé! Attends, je vais sonner l'assaut, cela le réveillera! Il a intérêt à finir le boulot. On les a attiré, à lui de jouer. Le son de corne permettra aussi à Thibault de venir plus vite.

Le Comte souffla dans sa corne incrusté d'or et de diamants pendant plusieurs fois. Les flèches commençaient à se préciser. La situation devenait critique pour eux.

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean attendait toujours un signal. Quand il entendit la corne, il se précipita vers ses armes quand on vint l'interrompre:

-Hé l'ami! Où vas tu comme ça!
-Le comte appelle! Bougez vous!
-Mais non c'est surement des chasseurs.
-DÉPÊCHEZ VOUS JE VOUS DIT!

Tous les chevaliers sursautèrent. Mais dans la panique, ils l'écoutèrent et rpis leurs armes.
Ils partirent en courant et arrivèrent sur les lieux.

Regardez, il est là! Prenez vos arcs, et a mon signal, lancez le maximum de flèches, mais essayez de ne pas toucher les nostres!

Les chevaliers obéissaient et bandaient leurs arcs.

1...2...3!

Une pluie de flèche s'abattit sur les brigands, les tuants presque tous, plus exactement tous a part un.
Jean prit son courage a deux mains, et fonça sur le brigand en se répétant dans sa tête: "Meurt ou tue!".
Il arriva sur le briguant après avoir dévalé la pente a vive allure, tenant fort sa dague.
C'était la première fois que Jean allait tuer quelqu'un, mais la vie du comte en dépendait.
Il hurla pour se donner du courage et planta son armé dans le thorax de voleur.
Dans l'excitation, le brigand le blessa a la jambe.
Jean s'écroula par terre, tant disque le brigand était mort.
Une flaque de sang c'était formée autour de jean qui crier de douleur.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte vit la charge de Jean. Il le voyait enfin à l'oeuvre bien que cette action avait été trop téméraire.
Il arriva proche de Jean, le regardant de haut.

Ce n'est rien, ne criez pas! La douleur n'est rien pour les chevaliers digne de ce nom.
Vous aviez des hommes avec vous... Il fallait charger ensemble et non seul. Les chevaliers en groupe sont imparables et vous n'auriez pas été blessé.

Mais soit! Vous vous êtes bien battu. Fouillons le campement puis revenons sur Troyes pour un repos bien mérité.

Le Comte avec ses hommes firent le tour du feu des brigands et en trouvèrent un, bien dodu et bien orné. Henri pensait que c'était le chef, caché sous sa tente. Ses chevaliers le désarmèrent rapidement, le laissant en vie. Le Comte ornait un large sourire d'avoir un brigand à donner en spectable à Troyes. Le meurtre, le viol et le vol sont des choses jugées avec une sévérité extrême par le Comte qui réfléchissait aux manières de l'écarteler afin de faire profiter la population de la justice champenoise...

Le Comte ordonna à ses hommes de laisser Jean remonter seul sur son cheval. Il avait attaqué seul et donc devait continuer ainsi jusqu'aux portes de Troyes. Henri II jugerait de ses actes plus tard sur son avenir.

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

[HRP] Heu, je ne comprend plus le but de ton RP. Si j'ai bien compris, le but était que Henry "voit" la valeur de Jean, or si il avait attaqué en groupe, Henry n'aurais pas vu cela... Enfin peux tu m'éclaircir stp^^[/HRP]

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

HRP:
Justement se servir de ses hommes est une qualité aussi. T'es pas Scharwi^^. Mais c'est bien, tu as joué le jeu, en blessant ton perso. C'est déjà preuve d'une qualité RP. Là évidemment Henri est un peu embêté. A quoi ça sert de lever une armée si son second court tout seul devant 1000 soldats. Razz

Mais continuons le Rp jusqu'à Troyes, il était très bien. Les personnages sont mortels et pas trop parfaits. Très bien Wink

/HRP

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

[HRP]

ok bon... on en était où déjà?^^ [/HRP]

Jean monta péniblement sur son cheval. Il ne l'avait jamais vu si grand.
Blessé, il mit un pied a l'étrier et passa sa jambe.
Il souffrait jusqu'à Troyes, et fut content lorsqu'il arriva.
Il attendait les ordres du Comte.

Quelle journée, se dit-il, j'ai vraiment aimé, bien que je soit blessé.
Jean espérait bien devenir sénéchal, mais ne savait point ce que pensait le comte.
Il avait compris qu'il était resté sur un appréciation négative, mais en espérant s'être trompé.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

La troupe arrivait enfin à Troyes, victorieuse de cette petite campagne. L'arrivée de la troupe était accueilli par les troyens. Quelques troyennes tombèrent dans les pommes, voyant la blessure de Jean. Henri II ouvrit la marche, se dressant fièrement sur son cheval, à travers la population. Il arriva à son hostel privé et donna ses ordres à ses chevaliers.

Amenez Jean à l'intérieur et que notre boucher lui retape sa jambe. Enfin notre docteur, s'il y a une différence...

Le Comte laissa ses hommes avec Jean pendant qu'il irait voir le bourgmestre pour connaître l'état de Troyes. Il déciderait du sort de Jean plus tard...

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean se fit donc accompagner.
Comme il l'avait pensé, la pluie avait commencer, ce qui mettait court termes aux festivités.
En arrivant chez le docteur, il avait mal, mais, après de longues minutes passés chez celui ci, il en avait encore plus.
Jean rentra donc chez lui, avec la canne que lui avait donné le médecin.
Il retrouva sa famille et ses proches.
Il espérait que le comte et le bourgmestre le nomme au poste de sénéchal, mais il se tut a se sujet.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte s'installa enfin dans son hostel. Son intendante avait mis une montagne de parchemins à s'occuper. Il en soupira tellement qu'une partie des parchemins tombèrent à terre. Il se baissa pour les ramasser lorsqu'il sentit un mal à son dos. Il s'installa rapidement sur son siège pour atténuer la douleur. Il regardait dehors par la petite fenêtre, un peu sale. Il réfléchissait sur le cas de Jean.
D'un côté, il était plein de bravoure, de l'autre un peu trop téméraire. La Champagne n'avait pas besoin de téméraire. Il avait aussi mal utilisé ses hommes, mais le Comte avait appris ce qui c'était passé, informé par les autres chevaliers... Chevalier, voilà une chose qui manque à ce Jean, il n'est point chevalier. Mais pour Troyes, fallait-il un chevalier? Le Comte voulait des chevaliers plus que tout, influencé par les contes, les histoires de chevalerie qu'il avait ouïe étant jeune. Maintenant, il pouvait faire chevalier.
Il décida d'attendre le lendemain pour s'occuper de cela...

Au petit matin, Henri II n'avait plus mal à son dos en sortant de son lit. Le temps était maussade. Après avoir fait sa toilette matinale et pris un copieux repas, il ordonna la réunion de ses hommes en la place centrale et qu'on prévienne Jean.

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean se réveilla, n'ayant presque plus mal, ce médecin était il si bon?
Il se prépara et, alors qu'il prenait son petit déjeuné, un garde arriva.

-Jean, vous êtes prié de me suivre.
-Maintenant?
-OUI!

Jean partit donc à la hâte, en oubliant son couteau.

Arrivé sur la place, il vit les chevaliers et le comte.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

[HRP] Euh, c'est sur la place, pas au conseil, édites ton message Wink

[/HRP]

Le Comte entouré de ses chevaliers voulait faire une annonce aux troyens. Enfin, le petit Jean arriva. Il le poussa au milieu de la troupe, puis commença son propos:

Troyens!
Notre défense de notre campagne a été un succès!
Nous avons seulement eu un blessé, ce blessé! Voici, Jean! Au vu de ses actions et que nous ne pourrons plus nous occuper de la charge de Sénéchal.
Ainsi, Jean devient le Sénéchal de Troyes et notre bourgmestre n'en sera qu'heureux d'avoir une personne qui se donne autant... voir trop.

Le Comte fit un clin d'oeil à Jean pour lui faire comprendre qu'il faut être courageux mais pas trop. Il voulait que son Sénéchal dure au moins quelques mois... Il prit congé sous les applaudissements habituels de la population.

Messages : 41 Date d'inscription : 08/05/2008 Localisation : Troyes

Jean était tout ému, il ne savait quoi dire.
C'est pour ça qu'il préféra se taire.
Sa mère avait les larmes aux yeux, et lui aussi.
Il suivi le comte pour le remercier et parti a la salle des gardes.

» Sortie du couvent...
» [RP] Sortie en ville