[RP]Une soirée de routine pour la maréchaussée

[La salle des Gardes]

Le soleil commencait tout juste à quitter l'horizon que le Sénéchal revint à la caserne afin de mobiliser quelque soldat afin d'effectuer une ronde dans les rues malfamées de la citée champennoise , il avait été dit que des agressions avaient été perpétrées par des petits bandits de rue , ainsi que quelque escarmouche aux abord de certaines tavernes ou l'acool avait sans doute dépassez son quota pour la soirée

Le Hohenstaufen passa la porte de la caserne ou était assis trois soldat entrain de jouer aux cartes , ils avaient été rapellé par leur supérieur durant la journée afin d'etre présent à ce moment , pour démarrer leur ronde , c'est alors que le Sénéchal les mirent aux rangs

Debout les bourrins !!!...on va allez faire un tour se soir dans les faubourgs... *il respira un instant puis repris* armés vous bien ! parait que il ya aura un peu de castagne

Il se diriga alors vers une armoire au fond de la salle des soldat et l'ouvrit afin de servir ses hommes d'épées en cas de soucis inoportun

tenez prenez ça !... On ne sait jamais

Messages : 3 Date d'inscription : 20/11/2008

Les gardes assient à la table au milieu de la salle de repos de la caserne , jouait tranquillement au Hazard buvant quelque chopes qu'il avait malicieusement cachés sous la table afin qu'une arrivée innoportaine ne viennent les mettres dans une mauvaise situation , c'est alors que l'opportun arriva

Le Sénéchal passa la porte d'un pas décidé et s'avanca de suite vers les soldat et les mis au pas , leurs confiants la soirée à venir , quelque visite dans des tavernes ou ils pourraient profité d'un moment de repos , chose que ne laissait pas préssager leur supérieur qui leur remis armes dans les bras , c'est alors que l'un des gardes demanda

Euh on se séparent tous ? sa voie tremblait légèrement en posant la question , celui-ci ne semblait pas tout à fait pret à s'aventurer tout seul dans les rues qui semblaient dangeureuse d'après le Hohenstaufen

[Dans le froid de la rue]

Le jeune sénéchal armait ses hommes lorsqu'un s'avanca plus près de lui pour demander si ils iraient au charbon tout seul , c'est alors que l'alsacien tourna sa tete doucement vers le garde et le regarda dans les yeux , et lui répond d'un air ironique.

une épée , un bouclier , un couteau .... un autre soldat ....cela te suffira ?

Il lui sourit et prit la direction de l'entrée de la caserne afin de prendre leurs tenue pour la ronde , il fit deux groupes de deux , chacun ayant un certain itinéraire à suivre , et en cas de soucis ils s'avaient comment s'alerter entre eux

Mittys sortit de la caserne , habillé assez chaudement pour l'heure , la chaleur de la journée avait déja bien quitté la Champagne pour la journée , alors que les soldat se séparèrent pour leur rondes.

Le Hohenstaufen et le soldat qui l'accompagnait été près à toutes escarmouches , la main jamais très loin du fourreaux , il avancaient tranquillement , dans des rues qui étaient maintenant assez calme exeptés les tavernes ou l'on pouvait distinguer quelque paysans dépenser leur deniers en alcool ,la roue était assez calme , alors le Sénéchal parla avec son officier

Pas envie d'etre au chaud en ce moment ?

Le soldat rit à la question du gradé , il venait tout juste de se frotter les mains afin de se réchauffer un peu puis il répondit

Eh bien , j'aurais préféré faire la ronde durant la journée , mais bon....on veut attraper du brigand ou pas ?

Mittys , sourit , il était fier de l'esprit qui animait son soldat , ils discutèrent encore un peu et continuèrent leur chemin entre les différents batiment de la citée troyennes

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

[A la recherche du Sénéchal]

Elle n'avait trouvé aucune irrégularité sur le marché. Le Sénéchal avait bien dû y regarder lui aussi. En furetant de droite et de gauche, Mélisande entend parler de ronde et de gardes qui patrouillent le soir, veillant ainsi à la sécurité des Troyens. Tiens tiens, peut-être que... Tout d'abord, la jeune fille pense à écrire au Sénéchal. Mais elle écarte vite cette idée, il est toujours plus facile de refuser les choses à quelqu'un par écrit. Elle irait donc le trouver durant la ronde. Certes elle n'est qu'une pauvre femelle qui de surcroît n'a jamais appris à se battre, mais est-il réellement trop tard pour y remédier? Non, elle ne sera jamais l'une de ces pauvres choses minaudant pour obtenir ce qu'elles pourraient avoir en travaillant honnêtement. De ce travail accompli et dont on peut être fier.

Après un bon moment passé à marcher le plus vite possible dans l'espoir d'apercevoir le Sénéchal et ses gardes, Mélisande voit son souhait exaucé alors qu'elle se risque dans l'un des quartiers les moins sûrs à une heure où les hommes ont eu le temps d'abuser des plaisirs du gosier bien rincé. Filant le long des murs pour éviter l'éclairage vacillant des lanternes, elle rattrape la troupe qui repart à peine l'a-t-elle aperçue. Se glissant rapidement aux côtés de l'homme menant le tout, Mélisande le salue d'une voix décidée, espérant ne pas se faire renvoyer trop vite à ses parchemins poussiéreux.

Sénéchal.

A peine a-t-elle le temps de prononcer ce mot, qu'un garde un brin inquiet pour la sécurité du Sénéchal l'envoie au sol sans qu'elle ait le temps d'ajouter mot. Sonnée, face contre terre, la jeune fille reprend son souffle prête à décliner son identité quand ses lèvres accepteront de ne plus remuer dans le vide.

Le silence était revenue entre les deux membres de la maréchaussée qui déambullait dans ces rues de plus en plus mal éclairée , c'est alors qu'une silhouette apparu au loin et qui se rapporcha rapidement vers eux , le Sénéchal resta sur ses gardes ainsi que le sodat , les secondes avancait tout comme la personne qui venait à leur rencontre , l'alsacien reconnu le Bailli en face delui qui l'interpella , mais à peine eut-elle le temps de s'affirmer devant le Hohenstaufen que le soldat envoya un coup de bouclier sur la pauvre demoiselle

Gras double !!!! crétin Mittys , envoya un coup sur le soldat afin de leur faire reculé avec une fureur sans égal Tu ne reconnais pas le Bailli espèce d'imbéciles ? on veut taper du brigand , pas nos magistrat

la colère se lisait et était évidente chez le néo-troyens qui en s'avancant vers Mélisande afin de l'aider tourna sa tête vers son gardes et lui répondit sur un ton auquel on ne répond pas : Tu me fera le ménage de la caserne durant deux semaines

Une fois le garde totalement conspué par son supérieur , le Sénéchal s'approcha de la demoiselle qui gisait par terre et lui tendit une main pour qu'elle puisse se relever et lui sourit

N'etes vous pas trop sous le choc votre mademoiselle ?

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

Une fois les idées à peu près remises en place, Mélisande attrape la main tendue avec une poigne insoupçonnée et se redresse souplement non sans ressentir un léger vertige. Elle aurait pu s'amuser de la situation si le pauvre homme n'avait pas eu quelques soucis pour son empressement à protéger son Sénéchal. Ah il est beau le Bailli de Toyes étalé dans la poussière! Il ne manquerait plus que le Comte assiste à la scène et s'en serait fini de Mélisande à ce poste. A peu près sûre sur ses deux pieds, la jeune fille se décide à lâcher la main du Sénéchal, un peu gênée de l'avoir gardée si longtemps.

Oh, ça ira, il semble que j'ai la caboche solide. N'en veuillez pas trop à votre homme Monsieur, il n'a fait que son devoir en vous protégeant. J'aurais dû m'annoncer. Mais la leçon est apprise soyez-en assuré! Entrée en force. On ne me reprendra plus à surprendre un homme en armes.

Léger rire, tant pis pour la bosse et le mal de tête naissants.

Maintenant que la première leçon est assimilée, me permettez-vous de vous accompagner pour cette ronde?

Le Sénéhcal aida la jeune femme à se relever , celle-ci lui demanda de ne pas trop en vouloir à son soldat

Il n'avais pas à vous attaqué , vous étiez sans armes...cela ne change rien à l'affaires Il tourna la tete vers son soldat d'un regard noir puis s'en retourna vers la belle Bailli

Et vous etes en ces lieux pour quel raison ?

Le jeune homme l'écouta , celle-ci disait vouloir les accompagners meme après le coup reçu

Soit ! si vous avez envie de vous froisser votre robe et voir des manants s'insultant entre eux , c'est votre droit , mais .... Il retira le bouclier de son bras et le tendit vers Mélisande ...Prenez ceci ! il vous sera sans doute plus utile que à moi

Une fois le bouclier donna , il s'avança d'un pas à coté du Bailli , et fit signe à son soldat de suivre

En marche ! Et ils reprirent la marche au pas

A peine eut-il fait quelque mètre que tout en marchant le sénéchal s'adressa à la demoiselle

D'ou vous est donc venue cette lubie de nous accompagner se soir ?

Messages : 3 Date d'inscription : 23/11/2008

[A la taverne du "Vieu Loup"]

Les verres venais et repartais vers le bar aussitot , il était dans la taverne depuis un moment buvant tout juste deux bière et discutant avec quelque autre brigand qu'il connaissait , se soir il avait prévue de détrousser les bourses de quelque manant qui resortiraient de la taverne avec les idées un peu mélangées

Les minutes avancait et puis une jeunes gueuse était entrain de quitter la taverne , celle-ci avait l'air bien chancellante , le brigand avait l'oeil affuté pour ce genre de chose , il murmura quelque parole à ses amis

Tiens !....la soirée va devenir intéressante...j'y vais

Le petit groupe assis autour de lui ne put s'empécher de rire à forte voix se qui fit tourner la tête des autre gueux présent , c'est alors que Pierre se leva et balanca quelque deniers vers le tavernier

La prochaine tournée est pour moi tavernier !!!

Les hourra s'échappèrent du fond de la taverne et le brigand quitta la salle pour se retrouver dans le froid de la rue couteau sortie de sa besace , et suivait lentement sa futur victime jusqu'à un coin de rue sombre ou les lanternes avait perdue leur feu rassurant , au moment de tourner la jeune gueuse sentie une main passer autour de sa gorge et une autre vers sa bourse , elle ne bougea pas une seconde puis se retrouva par terre par le coup de poing que lui avait infligé le brigand , elle était par terre et cria

Oh voleur....oh mon dieux !

[HRP : les gardes troyens découvriront cette agression , le groupe du Sénéchal n'en sait et n'entend rien...vous verrez il interviendrons bien assez vite Wink

]

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

Froisser sa robe? Joli préjugé que celui-ci. S'il l'avait vu en bonhomme dans les colonnes de soldats où sur la route avec sa soeur couverte de poussière, peut-être aurait-il pu oublier qu'elle portait une robe ce soir. Il voulait la prendre pour une dinde soit. Elle n'allait pas le décevoir. Chassant son air mi navré, mi amusé, elle prend le ton adéquat pour servir à souhait le rôle qu'il lui attribue non sans pouvoir éviter une fin ironique. Impossible de se refaire totalement...

Oh mon Dieu! Ma robe! Bien entendu elle est ma préoccupation première dans cette affaire.

Bouclier en main, elle ne dira rien, mais bien entendu il est affreusement lourd. La facilité avec laquelle le soldat l'a envoyée au tapis ne lui plaît guère et elle compte bien remédier à cette faiblesse. Peut-être que l'un des hommes accepterait de lui délivrer un entraînement sans en dire mot au Sénéchal qui s'inquièterait bien trop pour ses toilettes. Si elle devait juger des affaires du Comté, elle ne se ferait pas que des amis, aussi voudrait-elle être apte à se défendre. N'ayant point la force d'un homme elle devrait apprendre à être plus agile et rapide.

Une lubie dites-vous? Ne m'avez-vous point écrit que nous devrions travailler ensemble à la sécurité de notre bonne cité? Si je dois être Bailli, ne dois-je pas connaître le travail de l'ensemble de cette équipe?

D'avis qu'il faut tout connaître des rouages pour bien juger les futures affaires qu'ils auront à traiter, Mélisande sait que pour se faire pleinement accepter par ces mâles, elle devra prouver deux fois plus sa valeur. Léger sourire un brin crispé alors que le poids du bouclier se rappelle à elle. Elle accepte volontiers le défi.

Les soldat et le Bailli avancaient au pas , la dame trainant un peu le pas du au fait du bouclier sans doute un peu trop lourd pour elle , celle-ci répondit tout de meme au Sénéchal

Quand je disais travailler ensemble j'avais une légère autre vision...mais vous me plaisez bien ainsi , et puis vous avez raisons , nous devrons oeuvrer ensemble pour le bien de Troyes

Le Sénéchal s'arréta un instant , regarda derrière lui , ayant crue voir passez quelqu'un qui aurais couru , mais ne vit rien puis se retourna vers le Bailli

Tant que vous restez sous mes ordres lors de nos petites ballades , je n'aurais aucun inconvénient à vous voir avec mes soldats

Mittys repris alors de suite la route suivi de près par son soldat qui n'avait plus envie de se faire réprimander par le Hohenstaufen et qui le suivait parfaitement , sans la moindre réaction orhtodoxe

Et maintenant , direction la place ou se trouvais la majorité des tavernes et ou des agression avait été vue dans les soirées précédentes

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

Amusée, la jeune fille sourit.

Je me doutais bien que votre vision n'était pas tout à fait celle-ci. Bien entendu je resterai sous vos ordres. Je ne suis pas là pour mettre en péril le bon déroulement de vos rondes, juste pour apprendre. Comprenez-vous j'ai tout à apprendre.

Préférant se taire avant de passer pour une pie à côté des hommes taciturnes, Mélisande garde sa soif d'apprendre et son enthousiasme pour elle. Comme les autres, elle marche à présent les sens en alerte. Elle a assez mordu la poussière par inadvertance pour la nuit. Mais quand le Sénéchal se retourne elle en fait autant sans savoir pourquoi. Elle n'a rien vu ni entendu. Se taire et écouter, observer. Reprendre la marche et traîner ce bouclier.

Messages : 3 Date d'inscription : 20/11/2008

[au abord de la taverne du "Vieu Loup"]

Les deux gardes troyens marchaient tranquillement dans les rues troyennes , espérant pouvoir passer ue soirée tranquille , sans grand ménage à faire dans la citée , mais malheureusement leur idées s'envolèrent rapidement lorsqu'ils entendèrent une femme crier

Oh voleur....oh mon dieux !

De suite , les deux garde vinrent auprès de la personne qui venais de se faire agrsser qui leur montra du doigts la direction dans laquelle s'étais échappé le brigand , le plus gras des deux , se lança de suite à la poursuite du malfaiteur , l'autre garde restant au près de la demoiselle et partie la ramené au poste de la maréchaussée afin de l'aider durant cette durer soirée

Pendant que le plus jeune de gardes ramenait la victime dans les bureaux du Sénéchal , l'autre avais déja prit la filature du brigand qui apercevais au coin de rue et à qui il prenait quelque mètre àa chaque croisement , il n'allait sans doute plus tardé à l'attraper

Arrète toi!!! Affreux brigand , rend toi avant que je ne te mettes en morceaux !

Le brigand se retourna un instant puis repartie voyant son poursuivant le rattraper

[HRP= le groupe du sénéchal entend le crie du garde...donc sait que un brigand prend la fuite...jd Mélisand à toi l'honneur de réagir Laughing

]

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

Marcher en silence. Ne pas se noyer dans ses pensées. Rester là dans cette rue à l'instant présent. Se concentrer.

Arrête toi!!! Affreux brigand, rends toi avant que je ne te mette en morceaux!

Affreux et brigand à la fois. Dieu que ça doit être lourd à porter! Gné? Brigand? En fuite? Faisant volte face, Mélisande retient son bouclier à deux mains pour ne pas être déséquilibrée. La voix d'un garde? D'une victime? Cette voix semble en tous cas venir de l'autre bout du quartier des tavernes. De là où eux mêmes étaient quelques minutes plus tôt. Se pourrait-il que l'affreux vienne droit sur eux? Un regard aux soldats et au Sénéchal eux aussi en alerte, Mélisande attend que le Sénéchal donne les ordres.

[L'arrivée sur la place]

Le Sénéchal tout comme le Bailli avait entendu le crie venant d'une rue adjacente , celle-ci semblait etre la voie de l'un de ses sergents , il se tourna vers son garde et lui tint ce discours

Si t'as envie de te faire pardonner c'est le moment !

Puis se tournant vers le Bailli et il dit en souriant

Ben c'est vraiment votre soirée à vous

A peine avait-il terminer sa phrase qu'il vit passer au bout de la rue un homme qui filait tout droit , en direction de la place , le sénéchal fit ainsi demi-tour et pris le chemin le plus court vers la place , suivi de près par son escorte extraordinaire , à peine était il arrivé sur la place qu'il vit débarqué droit en face de lui le Brigand , qui avait la sueur qui lui coulait tout le long du visage et qui regardait dans tout les sens pour chercher un moyen de s'échapper , c'est alors que le garde fonca sur le voleur d'une facon des plus violente , mais celui-ci l'esquiva et lui envoya un coup de poing dans les côtes et se retrouva projeter par terre bouclier sur son corps et épée qui avait volé à quelque mètre , c'est ainsi que l'autre garde arriva derrière le brigand l'ayant poursuivi jusqu'à la et le Sénchal de sa voix grave s'adressa au brigand

Halte toi !...abaisse tes armes si tu ne veut point etre dérouillé par mes soldats

Soldats qui n'étaient malheureusement plus très nombreux , du fait de la chute du premier , du départ du plus jeune afin de ramener la femme agressé , il ne restait plus que le vieux sergent , le sénéchal et...le bailli apte à se battre , se que avait bien compris le brigand qui se dépécha de récupérer l'épée du soldat mise à terre

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

La respiration accélérée par l'attente, Mélisande parvient à rire légèrement. En effet c'est sa soirée. Mais elle l'a voulue alors elle se tait et apprend. Aussi vite qu'elle le peut, elle suit les soldats, finissant par oublier le poids du bouclier. Avoir été une gamine espiègle lui sert enfin. Les courses avec sa soeur, à terre ou à celle qui la première atteindrait la plus haute branche d'un arbre l'ont rendue rapide et agile. Combien de fois n'a-t-elle pas manqué de se rompre le cou?

Loin d'être semée par les hommes du Sénéchal, Mélisande maudit tout de même sa robe. Froissée ou pas elle entrave ses gestes. Pour un peu elle en déchirerait bien une partie pour gagner un brin de liberté, mais la course lancée et la bienséance l'en empêchent quelque peu.

La suite se passe très vite obligeant la rêveuse à sortir de ses pensées stupides. Le brigand leur fait à présent face et sa foutue robe sort de ses pensées. La fatigue et la peur se lisent sur son visage. Il n'ira plus très loin. Et pourtant. Pourtant elle le voit étaler un de leurs hommes et voler son épée. Avançant encore, espérant l'encercler avec le Sénéchal et le dernier de ses hommes, la jeune fille n'en mène pas large et remercie silencieusement le Sénéchal de lui avoir prêté son bouclier.

L'homme acculé et à bout de souffle repérant la seule femme de la troupe lance bien entendu son attaque sur elle. Mélisande a tout juste le temps de relever son bouclier et de bander autant qu'elle le peut les muscles de ses avant-bras, qu'elle sent une douleur sourde dans ses poignets. Le choc est rude mais elle trouve la force de repousser l'attaque, déséquilibrant ainsi son assaillant...

Le brigand venait tout juste de sauter vers le Bailli qui devait sans aucun doute paraitre la personne la plus faible du groupe qui accompagnait le Sénéchal , celui-ci vis son accolyte du conseil se faire renverser par le brigand qui fit un bond en arrière et se retrouva sur les genoux , sans hésiter le Sénéchal , dégainna son épée et la pointa sous la gorge de l'affreux brigand qu'il était , le Sénéchal la main sur le bout de la lame qui effleurait le cou du malendrin qui tremblait à présent de peur

Garde !!! enchainé le et prenais lui ses bourse !

A peine le sénéchal avait dit ses mots que le brigand lacha son épée et vit fondre sur lui le vieux garde et le désarçonné qui profita de cal pour récupérer son armes , tout deux mirent le vil homme au fer , et le firent lever pour lui prendre son butin ainsi que sa dague avec lequel il avais pèrpétré l'affront face à la femme de la taverne

Emmené le à la caserne et mettez le au fond des goele , donnez lui du pain sec et de l'eau...nous aurons forte à faire avec cette energumène

une fois ces paroles prononcées , les gardes prirent escortère l'homme vers la caserne , épée en main tenu en jout afin qu'il n'ai point l'idée de se révolter face à la maréhaussée troyennes , le Sénéchal voyant les personnes quitter la place se retourna vers le Bailli et lui tendit la main tout en reprenant le bouclier

Ca va allez mademoiselle ? n'avez pas été trop bousculer par cet brute ? on aurait presque senti une pointe d'inquiétude et de compassion chez le Hohenstaufen

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

Le reste de la scène défile encore plus vite et pourtant vécue de l'intérieur elle lui semble bien longue. Les interventions du Sénéchal, de son vieux garde rompu à ce genre d'exercice et d'un autre plus jeune remis de ses émotions venu récupérer son arme s‘enchaînent avec une extrême rapidité et par là même une lenteur inquiétante. Malgré tout, le malandrin est bien vite saucissonné puis emmené vers les geôles. Ses idées se remettent en place peu à peu et elle songe que peut-être tient-elle là son premier procès? La première occasion de reprendre valeur aux yeux d'un Comte apparu inquiet lors de leur entrevue. Le bouclier qui lui a probablement sauvé la vie qu’on lui enlève alors qu’elle s’aperçoit qu’elle s’y agrippe, ne sentant plus son poids.

La voix du Sénéchal lui parvient lointaine alors que son pouls bat contre ses tempes. Un hochement de tête et le sourire lui revient, timide, secoué mais bien présent.

Je… Je vais bien. Merci. N’est-ce pas là le métier qui rentre? Je sais bien que ça n’est pas à proprement parler le mien, mais je ne veux pas devenir un gratte papier trop éloigné de la réalité…

Ses pensées se précisent et la jeune fille plus attentive, note l’air inquiet du Sénéchal sans pouvoir s’empêcher de sourire un peu plus à la fois touchée et amusée. L’impertinence de la jeunesse sans doute.

Ne vous en faites pas pour moi Monsieur, je suis moins fragile qu’il y paraît.

Si elle a été sonnée, elle est remise à présent. Tout au plus aura-t-elle de mauvaises courbatures au réveil le lendemain. Peut-être est-ce là son premier entraînement? Ne voulant pas paraître ingrate cachée derrière sa personnalité naturellement enjouée elle ajoute tout de même…

Merci pour votre aide. N’avons-nous pas un triste sire à entendre?

Le beau sénéchal aida la demoiselle à se relever , celle-ci semblait commencer à savoir encaisser les coups portés par les hommes , "le métiers qui rentre" qu'elle disait , ce n'était pas vraiment l'avis de l'alsacien mais cela lui importait peu , il savait se qu'il avait à faire

effectivement ce n'est pas votre tache...d'ailleurs les bureaux vous irait sans aucun doute mieux...votre robe ne prète guère à tel acte militaire auquel nous avons eu droit , j'accepte volontiers votre collaborations durant mes prochaines rondes!...mais je vous prirerais par la grasce du seigneur de trouver autre habit ...sans quoi je me verrais dans l'obligation de vous faire emmenez par mes soldats en vos bureaux

Le sénéchal après son discours bien énonciateur de sa pensée se retourna vers la rue que venais juste de quitter ses hommes et ramener le malfaiteur au cachot , derrière lui la jeune femme se remise bien sur pied et rassura Mittys sur son état

Bien en espérant que cela n'arrivent pas trop souvent....on ne sait jamais...ça pourrais etre pire

Il se tourna vers le Bailli et lui laissa paraitre un léger sourire avant de remettre son épe dans le fourreau et son bouclier au bras , et la femme lui demanda si il devais encore allez interroger le suspect apréhender

Soyez calme...nous ferons cela dès la première heure , je vais vous raccompagnez chez vous en essayant de vous ramener entière , le comte n'apprécierais pas de vous voir dans un sale état...

Il se mit à coté de la demoiselle et la regarda et lui répondit : En avant !

Messages : 1 Date d'inscription : 24/11/2008

Prise dans la nuit après avoir été vendre au marché la maigre récolte qu'avait bien voulu fournir la modeste parcelle travaillée par mes parents, je marchai aussi vite que mes jambes fourbues le permettaient. J'avais toujours eu peur du noir. Courage j'y étais bientôt. Cette pensée n'eut pas le temps de produire l'effet escompté que je me retrouvai au sol le souffle coupé par un coup et séparée de la bourse qui devait permettre à ma famille de survivre durant les mois à venir. Et cette lame. Jamais contact ne m'aura paru si froid et menaçant.

Les choses s'enchainèrent et bientôt je me retrouvai prise en main par un garde comtal ayant assisté à la scène. Tremblante, j'étais surtout désespérée. Qu'allions nous devenir?

Attrapez-le j'vous en supplie! Il a pris tout mon argent alors que j'rev'nais du marché après avoir vendu not' blé.

Les pensées s'emmélèrent aussi sûrement que les mots dans mon esprit et je ne pu que pleurer encore secouée par cette agression, alors que l'homme m'emenait je ne sais où. Trop choquée pour y penser, je me laissai conduire sans résistance en ne pensant qu'à une seule chose, si petite et pourtant primordiale.

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

Et pia pia pia... Le voilà reparti à vouloir la cantonner à un bureau. Pourquoi pas une jolie cage tant qu'il y est! Hermétique à ses paroles, la jeune fille ne reprend le fil qu'au moment où les choses l'intéressent à nouveau. Se faisant, elle tente de garder un air impassible. C'est sans compter sur des yeux trop bavards dans lesquels on peut lire toute la joie de ne pas être renvoyée à sa chaumière. D'autres habits? Oh mais sans problèmes. L'Avorton des cuisines va pouvoir renaître...

Pas folle la guêpe, elle voit bien qu'il n'approuve pas l'oiseau, mais tant qu'il accepte qu'elle les accompagne, les brimades lui font bien peu d'effet. Au moins commence-t-il à lui parler presque comme à l'un de ses hommes. Début d'intégration réussi?

Si en plus j'ai votre bénédiction pour m'habiller et jurer comme un homme, que demande le peuple?

Léger rire qu'elle ne peut retenir. S'il savait à quel point elle aime ces habits faciles à revêtir et dans lesquels l'aisance n'est pas un vain mot. Combien de fois part-elle a la pêche comme une sauvageonne n'attirant l'oeil de personne en sifflotant?

Demain, très bien. Me ramener entière? Vous êtes trop bon.

Ravalant son ton un brin moqueur, Mélisande reprend la marche à côté d'un Sénéchal a qui elle compte bien prouver que les hommes ne sont pas les seuls qui peuvent faire preuve de courage ou d'inconsciance face au danger. Qu'ils ne sont pas non plud les seuls à pouvoir se faire respecter ni les seuls à pouvoir vivre comme bon leur semble. Toute à ses pensées, le Bailli se contente de marcher sans chercher à discuter lorsque sa modeste demeure apparaît.

Nous y voici donc. Merci pour cette escorte. Laissez moi vous souhaiter la bonne nuit, je tiens à être parfaitement éveillée lorsque nous devrons questionner notre homme.

Les deux collaborateur allaient quitter la place tranquillement pour en retourner à leur demeur , la jeune femme voulu juste la bénédiction de s'habiller comme homme , le sénéchal tourna alors son regard mesquins vers celle-ci

un costume d'homme ? vous vous moquez de moi ?...vous porterez les tuniques de l'Ost , on doit bien trouver quelque chose à votre..euh...taille du coté de la caserne

Celle-ci semblait etre honoré de voir le sénéchal le ramener à son logis

Je ne suis pas bon !...je suis un soldat et je ne failli point à mon devoirs...voila l'essentiel , une chose que vous aurez coeur à apprendre durant vos gardes à mes cotés...je pense qu'une petite formation au combat ne sera pas de trop...ma châtellenie doit très bien s'y porter

Les questions finit , les membres du conseil reprirent route vers la demeure du bailli , la marche fut assez rapide le froid les obligeant à être assez vif afin de ne pas prendre un coup de froid , il arrivèrent devant la demeur de la demoiselle qui le dit à son sénéchal , celui -ci répondit brièvement "bonsoir" inclina la tête et repris route vers ses appartement en la citée de troyes

Arrivé à sa demeur en la citée il prit de suite un papier afin de prendre contact avec le comte palatin de troyes

Citation :: Vostre Gransdeur

En cette soirée , les soldat de l'ost et moi même avons appréhendez un racketteur , un vil malfaiteur qui opérait dans nos rues , dès demain à l'aurore il sera entendu par moi meme et le Bailli , nous esperons vivement votre présence afin de servir d'exemple en la matière de la justice local

Schmitt of Hohenstaufen , Sénéchal de Troyes

Il fit de suite envoyé le courrier puis alla se coucher après cette lourde soirée

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

Se moquer de lui? Non, jamais elle n'oserait voyons. Conservant son air le plus sérieux, elle note amusée en se demandant si la chose fait partie de sa fonction, le manque total d'humour du Sénéchal. Quoique, ce regard moqueur quant à sa taille... Humour ou mesquinerie? Elle ne saurait le dire. Et d'ailleurs que peut bien avoir sa taille? Elle est fort honorable quoique cet homme puisse bien en penser. Mais elle ne se laissera pas provoquer. Pas alors qu'il lui donne exactement ce qu'elle veut. Participer aux rondes et surtout cette formation au combat dont elle rêve éveillée depuis... Au moins hier!

Sur cette pensée, elle le regarde s'éloigner en l'imaginant ronchonner dans sa barbe sur sa non bonté dont elle a osé l'accuser le plus ironiquement du monde. Aujourd'hui elle aura fait un pas en avant et aura eu sa petite victoire. Un jour, elle saura se battre ou seulement se défendre. Jamais elle ne sera une pauvre chose dépendante. Foi de Méli. Toujours dans ses pensées, la jeune fille se dévêtit rapidement et se glisse entre ses draps pour aller rejoindre Morphée...

Messages : 29 Date d'inscription : 26/10/2008

Simont arriva tranquilement en marchant sur l'endroit où il devait se rendre.
Il regarda, et ne vit personne , alors il décida d'attendre.

Le Sénéchal qui venait tout juste de quitter sa châtellenie après avoir envoyé ses premiers courrier pour son père qui régissait toujours les affaires famillial en Nordgau , le jeune homme était tout juste sorti du fief , bien que vétu pour l'hiver , sentait le froid de la nuit doucement venir dans ses membres , il savait que se soir encore il devrait mener la garde , chose qu'il appréciait , sauf dans le froid , mais cette soirée devais regroupé le fraudeur du marché ainsi que le Bailli qui souhaitait prendre contact avec ses homologue de la rue

Le Sénéchal arriva rapidement devant les portes de la caserne , écusson scintillant sur son armure , la grande porte fut ouverte de suite pour l'homme , qui fit mettre son destryer au écurie , et dans le même temps , alla rejoindre la salle des gardes afin de retrouver les soldat , ainsi que les invité exeptionnel de la soirée , il passa par quelque couloir , en passant dans la salle des sergents , ou deux hommes était entrain de ranger les armes de la garde extérieur des murailles de la journée , il les salua et passa quelque dernier couloir et arriva dans la salle de repos ou se trouvais trois soldat , ainsi que le fraudeur qui se trouvait au dehors derrière les carreaux de la vitre

Vous avez les armes ? en s'adressant aux soldats

tout a été préparé conformément à vos ordres mon sénéchal : répondit le sergent qui les accompagnait pour la soirée

Bien !...Prenez les affaires , nous sommes attenduent

Mittys , suivit des trois gardes quittèrent la salle et se retrouvèrent en face de l'homme qui devais les accompagner

Armez le ! Il montra l'homme légèrement frèle à coté d'eux Et assuré vous qu'il soit bien protégé

Le Hohenstaufen regarda autour de lui , le soleil avait quitté l'horizon maintenant , et de son oeil vif il cherchait le Bailli

Mais elle est ou celle-la ! Avec un air des plus grincheux , il alla au milieu de la place de l'Ost et fit sonné la cloche , de suite des dizaines de militaires sortirent des batiments , au deux niveau , et le Sénéchal fit porté sa voie

Que l'on m'envoie le Bailli sur le champs ...

Messages : 45 Date d'inscription : 27/09/2008

C'est en portant livrée de l'Ost Contal comme n'importe quel soldat présent autour d'elle que Mélisande arrive dans la caserne lorsqu'elle entend la cloche sonner et le Sénéchal aboyer après elle. Tiens tiens, charmante façon que de l'appeler, elle. Ignorant la mauvaise humeur visible de l'homme elle se plante devant lui avec un regard vers le soldat au coup de bouclier facile.

Ne leur donnez pas cette peine Sénéchal. Elle arrive sur le champ celle-là.