A la pêche

Au moment ou les brigands sortaient des buissons trois flèches volèrent qui ne manquèrent point le but qui était le leur. Un brigand eu un oeil percé et s'écroula sans un bruit, un deuxième ouvrit la bouche en portant les mains à sa gorge mais la flèche qui l'avait transpercée ne lui permis point de crier. Le troisième vit sa course stoppée la jambe droite percée.

Il tomba en criant.

Au même moment une dizaine de cavaliers l'arme à la main fondirent sur les herlots et tout ceux qui firent mine de se défendre furent outre percés.

Michel avait laissé Amalric et deux hommes avec Dame Ysilde. Il affronta le chef des brigands après avoir mis pied à terre. l'homme savait se battre mais ce qu'avait apris Michel au village proche sur l'attaque de la veille décuplait son envie d'n finir avec cet homme.

Le combat semblait vouloir s'équilibrer quand Michel trébucha sur une racine et vacillat. L'autre persuader de vaincre se rua en avant causant ainsi sa perte. Michel se laissa tomber sur le côté et dégainant son poignard l'enfonça dans l'épaule de l'homme. Celui-ci lâchât son arme et fut rapidement maitrisé par deux hommes de la troupe.

"Bien nous voila avec deux prisonniers. Occupez vous de ces gens nous retournons au village et nous y donnerons ces guépins en pâtures s'ils ne nous disent pont qui ils sont, avec qui ils travaillent et tout ce qui leur viendra à l'esprit."

Michel fit en sorte que les gens qui avaient subis les assauts de cette herpaille soient soignés et réconfortés.

"Amalric, demandez à qui vous savez de s'occuper de la petite " il désignait Dame Ysilde puis s'avança vers le chef qui n'en menait pas large.

"Nous sommes arrivé ce jourd'hui au village et l'on nous a dit que vous sévissiez sur la route, malheureusement nous ne sommes point arrivé assez tôt mais foi de chevalier je laisserai en patures à ces gens si vous ne parlez point"

Alors que la troupe chevauchait en silence, Ysilde se tenait à l'arrière encadrée par Almaric et deux hommes de confiance. Lorsque soudain, elle entendit le sifflement des flèches et des cris. Les trois hommes qui l'encadraient se serrèrent un peu plus autour d'elles, l'épée à la main. Elle vit le reste de la troupe partir au galop, à la poursuite de malfrats. L'assaut fut bref et rapide, mais elle vit le Chevalier aux prises avec celui qui semblait être le chef des brigands. Lorsqu'elle le vit tomber, ses yeux s'agrandirent, et elle étouffa un cri. Mais le "duel" tourna vite à l'avantage de Michel, celui-ci maîtrisant l'art du combat au corps à corps.
Les deux hommes encore vivants furent fait prisonniers, et le Chevalier se fit menaçant.

A ce moment, Ysilde remerçia le ciel d'avoir mis un tel homme sur sa route. Elle avait déjà une grande confiance en lui, mais se sentait maintenant protégée, quoi qu'il arrive.

Citation :

Amalric, demandez à qui vous savez de s'occuper de la petite.

Almaric vint la chercher. Il faudrait que vous m'accompagniez ... il est là-bas une petite qui réclame des soins !

Ysilde descendit de cheval et suivit le jeune homme jusqu'à une silhouette recroquevillée derrière des buissons. S'approchant un peu plus, elle vit une toute jeune fille, le visage ravagé par les larmes et les coups, la robe déchirée. Elle n'osait imaginer ce qu'elle avait subi. Dès qu'elle la vit arriver, l'enfant se recroquevilla un peu plus sur elle même. A l'abri des regards, Ysilde abaissa sa capuche.

Ne t'inquiète pas, petite ... je vais t'aider ! Es-tu blessée ? Laisse moi regarder ....

Se tournant vers Almaric, qui était resté à distance raisonnable, elle lui demanda d'aller lui chercher de l'eau. Quand il la lui rapporta, elle se mit en devoir de nettoyer les plaies de la jeune fille. Ces plaies étaient superficielles, mais Ysilde savait que la petite aurait beaucoup de mal à se remettre de ce qu'elle avait subi. Elle jeta un coup d'oeil alentours, et vit un homme et un jeune garçon, muets, effondrés.

Sont-ils avec toi, petite ? demanda-t-elle en les désignant. Entre deux sanglots, l'enfant lui apprit qu'il s'agissait de son père et de sonfrère, et lui raconta d'une toute petite voix toute l'agression. Horrifiée, Ysilde devait tout de même réagir. Elle aida la jeune fille à se relever, et l'emmena vers la troupe.

Michel regarde l'homme en face et lui sourit d'un sourire en biais et son regard bleu vira sensiblement au bleu foncé. Il émit comme un feulement de fauve et dit :

"tu ne me connais point et ne sais ce que j'ai vécu, mais tu vas le découvrir"

se faisant il sorti une petite bourse dans lequel se trouvait du sel et s'approcha de l'homme dénuda la plaie à l'épaule

"je suis un homme généreux et extrêmement compréhensif mais ne supporte point que l'on touche à des innocent comme cette jeune fille. J'ai vu en Espagne des chrétiens mutiler de jeunes Maures et l'inverse, tous pour le plaisir de faire mal et les abhorres tous, par ce que ce sont des fils de Bélial et qu'ils se moquent de la vie des autre.
Aussi ce qui va t'arriver sera fait sans haine et sans plaisir mais ce qui doit être fait le sera"

et il jeta un pincée de sel au plus profond de la blessure de l'enfant du diable qui était en face de lui.

Il avait horreur de ces méthodes mais il fallait en finir avec ces attaques et ces viol. Voir les hommes qui avaient rampé jusqu'au village et la famille qui était la, molestée et pire encore pour la petite le mettait hors de lui et dans ces cas il devenait comme son prénom, celui qui juge.

Le cri du leader était terrifiant, sa douleur insoutenable. Il avait porté sa main à sa blessure, mais rien ne semblait pouvoir attenuer la douleur, elle le brulait, il enfonçait ses doigts dans la chair, hurlait encore. Les brigands n'étaient pas des soldats, ils n'avaient aucun entrainement à resister. Quand enfin il réussit à reprendre ses esprits, tout transpirant et l'air moins hautain à present, un rictus de douleur lui déformant la figure, le leader reprit la parole avec difficulté.

Les hors la loi ont aussi leurs propres codes d'honneur, sale bâtard.
Pour qui me prends tu... qu'attends tu de moi ? Je ne suis qu'un sous fifre dans l'organisation, comme tu l'es dans ton organistion.

L'homme marqua une pause pour reprendre son souffle.

Je connais le sort que tu me reserves, si tu veux que je parle il faut en payer le prix.
Mais ça ne te servira pas bien longtemps... tu es un homme mort pour ce que tu viens de faire.

Si ce sont les miens que tu cherches, ils sont dans tous les bois, sur toutes les routes, ou peut être les trouveras tu dans les chaumières de ceux que tu protèges, ou dans le lit des filles de joie comme cella là * désigne la jeune fille de la tête, puis lâche un nouveau râle de douleur * tu les trouveras partout.

Michel regarde l'homme tranquillement, sans haine, comme s'il regardait à travers, comme s'il perçait son âme. Le brigand compris alors que cet homme était d'une autre dimension car il avait déjà diné avec la mort. Il ne la craignait pas, et les menaces ne l'atteignaient pas.

Il recula : "ceci est te dernière chance de voir la fin de la journée. Je ne le dirais pas une nouvelle fois. Où sont tes compains de maraude?, qui t'emploie ?"

puis se tournant vers les soldats, "aidez mon écuyer à soigner cette famille, Amalric, branche moi prisonniers et blessés"

Puis il tourna son regard vers l'homme en face de lui, toujours ce regard qui vous perce l'âme, ce regard bleu clair qui vire au sombre.

"J'attends"

Michel écoutait l'homme et sourit tristement :

"Je ne suis point un monstre et si tu me dis qui est ton chef de clan et où le trouver, je te promets uniquement ce que je peux te promettre, une mort digne et rapide. Sinon tu sera soigné puis dans quelques temps passé à la question dans les geoles de Toulouse et le Comte ne reculera devant rien pour te faire parler. crois moi tu parleras, car il sauront te tenir en vie quitte à te soigner et a recommencer et cela durera des semaines et des mois.

Le Comte a des espies jusque chez vous, pourquoi crois tu que je sois icelieu. Nous savions mais nous avons agis plus tôt que prévu car tu as agi une foi de trop. Je sais que d'autres ont du être prévenu, mais cela ne changera rien pour toi. Il te reste le temps que je finisse ma phrase pour parler, après tu pourra hurler tu iras aux geôles du Comte.

Je n'ai qu'une parole et mes hommes sont tous à vue les un des autres, ils sont rompus à ce genre d'exercice, ils viendront nombreux, qu'ils viennent il en mourra cent avant que l"un de nous ne trépasse, et de cela aussi tu peux estre acerténé"

Alors qu'elle s'occupait de la jeune fille, Ysilde entendit les cris et les paroles du chef des brigands. Elle fut horrifiée de tant de violence dans ses propos. Lorsqu'elle l'entendit parler avec cynisme de l'enfant, la rage l'envahit. Elle avança de quelques pas, toutes griffes dehors, prête à le frapper. Amalric la voyant s'approcher lui fit barrage.

Je ne pense pas que vous devriez aller plus loin, Damoiselle, lui murmura-t-il. Le Chevalier n'aimerait pas que vous soyez découverte .... Retournez près de ces pauvres gens et prenez soin d'eux, pendant que je m'occupe des prisonniers ....

Ysilde acquiessa, comprenant que c'était la voix du bon sens. Elle continua, cependant, à écouter, et ce qu'elle entendit lui fit froid dans le dos.

Michel regarda le brigand.

"Bien je considère que cette information est ta part de marché, je vais donc respecter la mienne"

d'un geste rapide sa dague s'enfonce dans le pourpoint de l'homme et perce le coeur. il essuie au passage sa lame sur les vêtements de l'homme.

En se retournant il vit le mouvement de dame Ysilde et l'intervention d'Amalric et pensa

"cette Damoiselle a des qualité de coeur et de noblesse qui en ferait une belle bachelette, quant à Amalric, il mérite d'estre écuyer et peut-être plus"

Un homme s'approche et lui fait son rapport. "Bien je te regracie, il nous faut nous mettre en ségurement, tout le monde à cheval" *

La troupe serra les rang et pris le trot pour regagner le village dont on voyez les murailles au loin. Ce petit bourg avait demandé et obtenu des subside du Comte avant même que Michel vint au monde et il représentait un point d'appui à Toulouse comme une sentinelle.

Les murailles étaient bien entretenue et la garnison d'autant plus efficace que le Comte payait bien et que leur famille vivait la.

Une fois à l'abri des murailles et les gens qu'ils avaient sauvé en ségurement auprès du curé et de Dame de Charité Michel se réunit avec Dame Ysilde et Amalric dans sa chambre à l'étage de la maison que le Capitoul de la cité avit mis à la disposition de la troupe. Les soldats étaient au chaud et ne tarderaient point à manger.

"Amalric, Dame Ysilde mon avis est que nous avons eu de la chance et que cela pourrait ne pas durer, heureusement bnous sommes en nombre. Vos avis me seraient précieux, que pensez vous de la situation ?"

La troupe s'était remise en marche, avec les blessés et les prisonniers. Arrivée au bourg, les blessés en sécurité, ils prirent leurs quartiers. Ysilde décida de se rafraîchir. Elle s'apprétait à prendre un peu de repos, quand le Chevalier la fit quérir. Rendue près de lui, elle aperçut Amalric en conversation avec Michel.

Citation :

Amalric, Dame Ysilde mon avis est que nous avons eu de la chance et que cela pourrait ne pas durer, heureusement bnous sommes en nombre. Vos avis me seraient précieux, que pensez vous de la situation ?

Ysilde prit la parole, après un petit temps de réflexion.

La situation me paraît très dangereuse, Messire, si le brigand a dit la vérité. Dangereuse, pour nous tous, mais encore bien plus pour les villageois et les pélerins. Je m'aperçois qu'il était grand temps que le Comte décide de remettre de l'ordre dans la région. Cette situation n'a que trop perdurée .... Vous rendez-vous compte de ce que subissent les voyageurs, et les jeunes femmes .... ?

Elle se tut un instant, se souvenant des grands yeux apeurés de la fillette, de ses blessures et de ses larmes. L'émotion et l'angoisse l'étreignaient, mais elle ne voulait rien en laisser paraître.

Bien évidemment, vous vous en rendez compte ! je l'ai vu dans vos yeux et dans vos actes. A ce propos, je suis heureuse que vous n'ayez pas laissé la vie sauve à ce malfrat insolent, fier de ses actes, et n'avouant aucune repentance ! Je sais, mon attitude n'est pas très chrétienne, mais si Amalric m'avait laissé faire, je crois que je lui aurais arraché les yeux, à ce brigand .... je suis encore tellement en colère ...

Ysilde rougit.

Michel vit arriver Dame Ysilde et Amalric et lui l'écoutèrent et se regardèrent avec un léger sourire. Ils pensaient la même chose, Non seulement elle est belle, mais en plus elle a du tempérament. Si toutes les donzelles du Royaume étaient comme elles les brigands ne seraient point si nombreux.

"Je suis en accord avec vous Damoiselle, le danger est grand, cependant nous avons un avantage, les brigands ont été surpris et ne s'attendaient point a être attaqués. Peut-être seront-ils amenés à penser que c'est un petit nobliau qui veut briller et ne prendront point toute la mesure de ce que nous entreprenons.

En attendant la garnison de ce bourg est bonne et nous leurs offrons quarante hommes de plus. Derrière ces remparts nous sommes à même de résister à mille hommes. Cependant il nous faut du renfort et monter quelque chose de plus grande envergure. Qu'en pensez vous Amalric"

L'homme écoutait et pris la parole

"Je crois qu'il nous faut effectivement du renfort et comme nous en avons discuté en faisant le tour des murailles Messire, nos deux cavaliers sont partis avec des montures fraiches. Ils doivent être à l'heure qu'il est en vue des murs de Toulouse. Le Comte sera content de ces premiers orions donnés à ces herlots et comme vous le dites il va nous falloir méfier, y compris des gens d'ici où certains ont certainement intérêts à aider cette herpaille"

Michel repris la parole

"Oui vous avez raison et voila ce que je propose"

Baissant la voix si bas que ces deux interlocuteurs durent se rapprocher presque a mettre leurs oreilles proche de son visage il exposa son plan.

"........ C'est le seul moyen de savoir à qui nous avons vraiment à faire et prendre ainsi des dispositions efficace"

Amalric se leva afin de commencer d'exécuter le plan prévu. Il saluat et sorti. Michel se trouve alors seul avec Dame Ysilde.

"Je...Je crois que cela est une première et que nous sommes seuls loin de tout... enfin... je... voyez vous, je vous trouve énormément de qualités, de celles que l'éducation de notre siècle ne nous habitue point de la part d'une femme. "

Citation :

Je...Je crois que cela est une première et que nous sommes seuls loin de tout... enfin... je... voyez vous, je vous trouve énormément de qualités, de celles que l'éducation de notre siècle ne nous habitue point de la part d'une femme.

Très embarrassée, ne sachant trop comment se comporter, Ysilde finit par oser répondre, sans toutefois lever les yeux vers le Chevalier.

Merci, Messire. Votre compliment me ravit. Mais, est-ce à dire, que vous me trouvez également, ... heu ... comment dire .... un peu trop libre ? Je ne sais si c'est le mot qui convient !
Vous savez, le fait de vivre seule m'a révélé des ressources que je ne soupçonnais pas lorsque j'étais au couvent. J'ai banni les mots peur, soumission ... et bien d'autres encore, de mon vocabulaire. Mais, je conçois que cela puisse ... déranger ... ceux qui m'entourent.
Mais, voyez-vous, tout cela m'a aidé à me glisser dans votre troupe, sans trop attirer l'attention !

Ysilde noyait le Chevalier sous un flot de paroles, afin de cacher son embarras. Elle n'était pas insensible à ce qu'il était, droit, fier et juste. Elle ne pensait pas se tromper sur lui ....

Michel écoutait Ysilde puis prenant son courage à deux mains :

"Soyez certaine que cela ne me dérange point, les femmes de ma famille sont assez, comment dire indépendantes. Vous savez quand les hommes partent à la guerre ou au service du suzerain, il leur faut du cran pour dirriger la mesnie.

Et la mesnie c'est la ville car il n'y a pas comme au nord de castel indépendant de la citée et les loudiers vivent en ville et partent aux champs le matin. c'est la surement un reste de ce qu'étaient les villa romaines.

Mais, pour être franc, je vous portais ce compliment, car... disons... que, que, je vous trouve attirante et aurai souhaiter disons pouvoir parler plus librement avec vous. Croyez que ce n'est point obligation, il n'y a point de seigneur icelieu seulement deux personnes qui, peut-être, s'apprécient plus que, disons, dans une relation amicale. Du moins c'est le cas pour moi.

Je comprendrai si ce n'est point le cas pour vous et vous garderez mon amitié pleine et entière, car je ne souhaite aucunement vous enlever ce qui est plaisant à mon sens, votre liberté de parole, d'esprit et de mouvement."

En écoutant Michel, Ysilde sentit son coeur battre la chamade. Elle pâlit puis rougit, au fur et à mesure qu'elle commençait à comprendre. Ainsi, elle ne lui était pas indifférente ... Comment lui avouer qu'elle aussi aimait sa compagnie, qu'elle la recherchait même ? Elle prit quelques instants pour trouver les bons mots. Finalement, elle opta pour la franchise, osa le regarder droit dans les yeux, et lui répondit.

Heu ... Chevalier ... Je vous apprécie grandement, moi aussi, et vous n'êtes pas sans le savoir. Votre compagnie m'est des plus précieuse et des plus agréable ... J'aime vous savoir près de moi, tenir conversation avec vous ...

Avec un sourire malicieux, elle ajouta : si mes propos ne vous choquent pas, je vous avouerais même que j'ai quelque peu provoqué notre première rencontre ! Voilà, pour tout vous dire, vous êtes loin de m'être indifférent !

Ainsi, pour la première fois de sa jeune existence, Ysilde avait avoué, d'une façon qu'elle pensait très directe, les sentiments qu'elle ressentait pour le Chevalier. Elle en était abasourdie, n'était pas très rassurée non plus quant à l'impact qu'auraient ses paroles, mais les dés étaient jetés ... Puis, d'un seul coup, le doute s'empara d'elle. Avait-elle bien compris les propos de Michel, ne les avait-elle pas interprété selon ses propres attentes, ses propres espérances ? A nouveau, son coeur s'emballa, mais cette fois, c'était l'anxiété qui la tenaillait ....

Michel attendait une boule dans la gorge la réponse de DAme Ysilde. Et tout a coup son coeur fit un bon et il faillit crier. Mais il se retint mais pas suffisament pour s'empécher de lui prendre la main

"Damoiselle je... suis ... comment dire le plus heureux des hommes en ce moment et face à vous. J'espérait ce moment depuis que je vous ai vu pour la première fois. Aussi permettez que je vous offre ce baiser en gage de ... de ... ce qui me pousse vers vous"

Il porte la main de la Damoiselle et y pose un baiser à la fois plein de passion et de retenue car il ne voulait pas la choquer et il fallait reprendre la coursse au brigands. Il ne restait plus à Amalric qu'à lui dire quand les hommes seraient de retour de Toulouse. Il n'avait osé dire "de l'amour qui me pousse vers vous" son éducation somme toute stricte empéchait un noble à se livrer trop tôt ou trop complétement.

Mais l'instant présent était à Ysilde, et qu'il souhaitez, si la vie le voulait, appeler Mon Ysilde.

Ysilde abandonna sa main au Chevalier, les yeux brillants, un sourire rayonnant sur les lèvres. Pour la toute première fois de sa vie, elle ne se sentait plus seule. Elle était heureuse d'être aux côtés d'un homme de valeur. Un seul point l'ennuyait : il était noble. Elle ne put s'empêcher de lui dire :

J'aimerais tant que nous fassions route commune, Chevalier .... mais, je ne suis qu'une paysanne. Et, comment allons-nous faire pour dépasser les barrières de nos conditions respectives, si différentes. Vous êtes noble, Messire, et je doute que vos pairs voient cela d'un bon oeil ...

Ysilde, sa main toujours dans celle de Michel, resta pensive un long moment. On frappa à la porte, et Amalric entra d'un pas décidé.

Messire, je dois vous parler !

Ysilde sursauta et retira prestement sa main. Voulez-vous que je vous laisse ?

Michel était aux anges et écoutait les dires de sa chamente compagne. Il allait répondre quant Amalric entra.

Michel se lève "non Damoiselle restez, je t'écoute Amalric"

Amalris sourit et fit un discret clein d'oeil à Michel

"Messire voila les hommes que nous avons envoyés à Toulouse sont de retour et ce que nous avons conçu est en train de se monter, cependant cela prendra un peu de temps. Nous pourrions aller jusqu'à Albi dès demain le voyage ne sear point trop loin et sur le retour nous seront au rendez vous avec nos gens, qu'en pensez vous ?"

"J'en pense que vous faites un très bon soldat Amalric, croyez que j'en parlerai au Comte. Allez avec quelques hommes en taverne et sans parler trop fort faites courir que d'ici une dizaine de jour, un convoie de vivres et de marchandise passera devant le village et remontera vers Albi. si comme nous le croyons il y a des espies, alors ils attaqueront et nous seront embusqués la. avec les autres hommes cela leurs fera une bonne surpeise et peut-être que nous aurons plus de chance.

Bien nous partons demain au levé du jour, nous avons un grand randon à faire"

Amalric approuva de la tête et sorti.

Michel se tourne vers Dame Ysilde

"Dame notre différence de condition n'est point si grande que vous le pensez. D'une part, vous n'êtes plus du monde paysan, vous êtes Dame de compagnie de l'épouse de l'un des plus puissant seigneur de la Chrétienté, quoi que vous en pensiez votre condition est haute et enviée de bien des gens y compris de jeunes bachelettes. Par ailleur, si ma mère est noble, les autres femmes de ma famille ne le sont point. Ce n'est point déchoir que d'épouser celle que l'on aime et votre situation, en bien des points est supérieure à bien des Dame Noble, coyez moi.

Mais nous en reparlerons en chemin, il nous faut reprendre la route"

Michel accompagne la Dame à sa chambre.