Livraison du précieux message

Messages : 430 Date d'inscription : 29/02/2008 Localisation : Toulouse

Après avoir été reçu avec tous les honneurs au château, malgré qu'il ne soit qu'un simple messager, voilà qu'il entrait maintenant en la grande Cité de Troyes sous bonne escorte. Bien sur le contenu du message lui était inconnu, mais visiblement l'acte que comportait ce courrier devait avoir une importance qui le depassait.

Guidé par les gardes qui s'étaient imposés à lui, le messager fut donc conduit au palais du Comte. Les montures furent laissées derrière et il continua son chemin à pied au sein du palais. L'un des gardes avait voulu apporter le message au Comte, mais le messager avait insisté sur le fait qu'il devait s'assurer que le message lui était bien délivré.

Aussi, on le fit patienter et l'un des hommes d'armes s'en alla, surement pour avertir sa Grandeur que le message qu'il attendait était là.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Henri II de Champagne, comte palatin de Troyes, de Meaux et depuis peu de Chalons entra dans une autre grande pièce. Un très grand nombre de gardes champenois était amassé. L'instant était important. La sécurité du Comte et du messager ne devait être menacé, même par une simple mouche.
Accueillant le messager, il lui dit:

Bienvenue en mon palais, messire. Voulez-vous vous rafraîchir? Et est-ce bien le message que j'attends?
Finit-il en désignant le parchemin que tenait le toulousain.

Messages : 430 Date d'inscription : 29/02/2008 Localisation : Toulouse

Le Comte Henri II arriva rapidement dans la salle. Le messager observa que le noble arrivait avec de nouveau garde, et s'ils étaient là pour sa sécurité on ne lui en avait rien dit. Un sentiment d'inquietude le gagna, et une petite perle de sueur glissa le long de son front. Et si le message était une declaration de guerre, une insulte ou autre... s'en prendrait-on au messager ? C'est dans cet etat d'esprit que le messager dû repondre à la question du Comte, la voix légerement cassée par l'émotion.

N... non merci, je n'ai besoin de rien.
Voici un message de mon seigneur, le Comte de Toulouse Clotaire Taillefer.

Le messager déplia alors soigneusement le parchemin sur lequel était écrit le fameux message et d'une voix forte et claire l'énonça.

Citation :: Qu'il soit su qu'en ce jour du 3 novembre 1182, nous, Clotaire Taillefer de Toulouse, Comte de Toulouse, arrêtons la décision suivante :

Que le Comté de Toulouse ainsi que le titre de Comte de Toulouse sont cédés par nous, Clotaire Taillefer de Toulouse, au Comte Henri II de Champagne, comte palatin de Troyes et de Meaux, contre la somme de vingt et un mille trois cents (21300) deniers.

La cession du titre et des terres est immédiate, le versement pécunier pourra être effecuté en plusieurs fois dans un délai de moins d'un mois.
Tous les droits afférant au titre de Comte de Toulouse sont concédés au Comte Henri II de Champagne, comprenant: les droits de haute, moyenne et basse justice, les droits sur l'Eglise en Toulouse, sur la noblesse, sur la cité de Toulouse, sur les taxations diverses lieues dans le Comté de Toulouse, l'auctoritas sur le Comté de Toulouse et la cité de Toulouse.

Que le Comte de Toulouse garde en sa possession ses titres autres que celui de Comte de Toulouse et les terres s'y rattachant.

Fait à Toulouse,

Clotaire Taillefer,
Comte de Toulouse.

Messages : 884 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : A Troyes!

Le Comte de Champagne fit un large soupir, accompagné d'un aussi large sourire.
Il avait par une habile négociation, mais difficile, acheté le titre et droits du Comte de Toulouse.

Faites parvenir cette somme immédiatement à Clotaire de Taillefer! Je veux soixante chevaliers pour accompagner ce messager à Toulouse, dans les plus brefs délais!
Messire, vous pourrez vous désaltérer et manger en attendant, vous êtes mon invité.

Pendant que le messager serait bien traité, les hommes du Comte se chargèrent de rassembler la dite somme. Ils n'en croyaient pas leurs oreilles: Henri II devenait Comte de Toulouse! Ils en étaient fort surpris, mais aussi fier d'être sous le commandement d'un Comte puissant. Ils voyaient l'avenir avec des piécettes plein la vue, se voyant glorieux dans de grandes batailles.

Henri II de Champagne fut de bonne humeur, même si de nouveaux défis arriveraient, et il repartit dans la grande salle pour écouter le bourgmestre...