[RP] Ballade en-dehors de la cité

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

[hrp: une petite parenthèse hrp, nous tenons juste à signifier que l'age respectif de nos personnage est maintenant de 15 ans pour Constance et 17 ans pour Francois, Nous grandirons donc d'un an tout les six mois puisque la règle du jeu le veut ainsi.]

Bien du temps avait passé depuis leur première rencontre, il s'en souvenait comme si c'était hier, cette horrible chevauchée à dos de poney, l'angoisse, l'attente du retour de son Maîstre et du Comte, et puis elle, Constance qui sortit d'un buisson, à peine délivrée qu'elle faisait déjà des scènes pour un oui ou pour un non.
Il se souvienait de sa méchante plaisenterie en la demeure de campagne de la Comtesse, quand elle lui avait noué ses lacets et qu'il était tombé devant le Comte et la Comtesse, quel honte.
Il se souvenait du peu de respect qu'elle pouvait avoir envers les adultes.
Il se souvenait aussi de cette fois où elle l'avait mis dans l'embarra, quand elle eut voulu visiter Paris et qu'il s'était sentit obligé de veiller sur elle ainsi que ses cousines, puis l'oncle Valois qui était venu les rabroués mais il fallut encore qu'elle fasse des siennes...

Aujourd'hui, toute ses gamineries avait cessée, bien sûr, Constance était restée éspiègle et taquine, mais elle avait maintenant plus de respect envers les autres et avait appris le sens du mot "discipline", elle et Francois était devenu amis et passé parfois un peu de temps ensemble, le temps d'une ballade ou d'une coursse à faire.

Ce jour-là, il était sortie faire une ballade à cheval hors des fortifications, et oui, Francois avait appris à tenir à cheval, il n'avait maintenant plus mal à l'entre jambes après de longue chevauché, le voyage à dos de poney n'était plus qu'un mauvais souvenir.
Francois inssistait toujours pour qu'il ne se rende pas dans les bois, car c'était un lieu propice aux embuscades et il faisait attention à ne pas se mettre dans des situation périlleuse depuis l'épisode qu'il avait vécu dans les bas fonds de Paris avec la soeur du Comte de Blois.

Le soleil était au rendez-vous, pas un nuage dans le ciel, mais tout de même une légère brize qui les rendaient frilleux. Ils galoppaient dans la plaine au bas des remparts, le yeux rivé vers l'horizon, Francois rêvait d'évasion, de voyage, il voulait découvrir d'autres horizons...

S il y avait quelque chose qui n avait pas changé depuis toute ces années, Constance montait toujours aussi bien à cheval. C était son activité favorite, et le contact avec les chevaux apaisaient souvent ses maux. Furieux galops, le vent dans les cheveux, elle s s'évadait, au sens propre et au sens figuré.
Le petit garçon qu elle avait tant embêté était devenu un excellent partenaire de balade équestre en quelques années, rare certes, car chacun n avait pas l emploi du temps aussi flexible qu on pourrait le croire. François avait ses cours d escrime, ses rondes, enfin, sa vie à lui, et Constance, noble de son état, vivait dans les mondanités, réceptions, bals, visites chez tel ou tel, cours en tout genre, d équitation, de danse, de maintient et de manières....

Rares moments d évasions que la sortie en plein air du samedi, c est là qu elle avait rencontrer le jeune François qui s exerçait à tenir sur son cheval.
Quelques conseils donnés et elle repartait. Elle ne s attardait pas.
Et le samedi suivant, il était encore là à s acharner à vouloir progresser. Il s exerçait tout les jours, mais elle ne le voyait que le samedi, brevement, le temps d observer un peu et de critiquer. Un jour le, peut être las de recevoir critiques et conseils, peut être dans l envie de lui montrer qu il avait progresser, il l avait suivit et tenu le rythme de la chevauchée autour de la ville.

Depuis, et toujours dans le respect de leurs rangs, ils voyaient alors, et aujourd hui, ils galopaient cotes à cotes.

L étalon roux s affaissa soudainement sur son coté droit en hennissant.
La patte s enfonçant dans un trou de taupe.
Constance, entrainée par l élan du galop passa par dessus la tête de son équidé, et s étala dans l herbe.

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

Ils galopaient tout deux, enfin, tout les quatres, il ne fallait pas oublier leur brave montures, autour de la ville, dans les plaines verdoyantes, Francois, tentant de tenir à cheval, éséprant ne pas reçevoir de critique aujourd'hui. C'est qu'il avait fait du progret le gueux!

Soudain, il entend un bruit sourd, les sens aux aguets, il tourne la tête du côté de Constance mais ne la voit pas, il se redresse sur sa monture toujours au galop et regarde derrière lui, Constance et son cheval était à terre, que lui était-il arrivé? Inquiet, il stoppa son cheval et le fit faire demi-tour pour repartir vers Constance.
Arrivé à sa hauteur, il sauta à terre.

Constance!? Constance!?

Criait-il en s'approchant d'elle, il s'agenouilla près d'elle et la retourna sur le dos...

Constance!? Vous allez bien!?

Le souffle précipité, les yeux clos, elle mort la poussière.
Quel vol plané. Le reflexe de mettre les main en avant aura t il suffit à sauver sa noble frimousse ?
Elle peut ressentir les vibrations du sol, et le cheval qui approche, puis une secousse plus palpable, le cavalier était à terre, criant aprés elle.
Il la retourne doucement.
Oui elle va bien, mais ne le sait pas...
Lui voit du vert sur le visage, du jus d herbe sur les pommettes...un peu de terre sur le front....les cheveux un peu en pagaille...
La jeune fille ouvre les yeux et croise le regard inquiet de François, si prés, si... sur le coup, elle rougit de gêne. Elle redressa le buste.

-Oui...je vais bien. Plus de peur que de mal.

Elle regarda ses gants troués, avant de serrer les poings, elle grimace, rageant intérieurement contre elle même. Une chute imprévisible, qui n aurait jamais du arriver. Elle était responsable de sa monture, et devait faire attention au terrain autant que lui.
Et surtout, après tant d année de pratique, cela n aurai pas du arriver. Dur à digérer.
Un hennissement...

-Sanson....

Son cheval s était remit debout mais sur le coup de la douleur, Constance l espérait, il ne posait pas la patte. Le pire serai la fracture....
Constance regarda François l air triste

Messages : 568 Date d'inscription : 09/05/2008 Localisation : La cité de Paris

Quand elle ouvrit les yeux, leurs regards se croisèrent, la jeune fille en rougit, Francois non mais remarqua que elle oui ce qui le fit sourire. Elle avait du jus d'herbe sur les visage et de la terre, ses cheveux était tout en désordre, il retira la terre de son visage.

Elle lui dit que tout allait bien, qu'il y avait eu plus de peur que de mal. Elle sera le poing, son gants était troué, soudain, ils entendirent tout deux un hénissement et tournèrent la tête vers Sanson, le cheval de Constance. Il s'était remit debout mais tenait sur trois pattes, il devait sûrement s'être fait mal à la patte qu'il ne posait pas.

Il tourna de nouveau la tête vers Constance qui le regardait tristement.

Ne vous en faites pas, je suis sûr que sa s'arrangera...

Il l'aida à se redresser...

Que faut-il faire, nous devons le ramener à la cité ou aller cherche le palfrenier pour qu'il s'en occupe?

Il savait monter mais ne s'y connaissait que très peu en matière de chevaux...