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 Des vertes patures à la Cité Parisienne

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Frederic Augustus

Frederic Augustus


Messages : 1
Date d'inscription : 17/03/2008

Des vertes patures à la Cité Parisienne Empty
MessageSujet: Des vertes patures à la Cité Parisienne   Des vertes patures à la Cité Parisienne Icon_minitimeLun 17 Mar - 21:17

Un long voyage se prépare, le besoin de quitter une petite maison au fin fond de la forêt pour se rendre là où le travail pourrait être bien plus abondant. A vrai dire, il n'y a rien ayant le pouvoir de retenir Frederic Augustus, un vieux soldat bien trop faible à présent pour porter une Claymore. Non il n'a ni femme, ni enfant. Il traîne chaque jour dans la forêt sombre qui fait alors office de jardin. Il ne rencontre personne, il est bien seul.
Ayant le soucis de braconner sur les Terres des Comtes et, de façon vassalique, du Roy lui même, il préféra tout quitter et rejoindre un lieu où le monde se retrouvait dans les tavernes le soir après une longue journée à travailler aux champs ou dans les boutiques de merveilles.

Il prit donc ses quelques affaires qu'il plia pour ainsi les mettre dans une sorte de malle en osier trouée en nombreuses parties. Il y ajouta quelques mets afin de sustenser une faim qui saura se montrer durant le long voyage et quitta les lieux non bien triste.... Enfin il lança tout de même un dernier regard à ce vieux débris que fut sa maison pendant un long temps.
Puis, il s'en alla, loin par les bois, rencontrant moults animaux et peu d'humains.

Cet homme avait un but, se rendre à Paris, la ville des rêves. Esperait-il y trouver la redemption? Ce n'est peut être pas vraiment le lieu pour. Enfin cela dit, le chemin était bien long, il devait se trouver bien trop au Sud qu'il ne l'avait imaginé. Il marchait longtemps dans le froid, le vent avec des vêtements miteux qui ne lui procuraient aucune chaleur. Cela lui fit penser aux jours sombres qui l'embarquèrent en guerre. Ces jours où il fallait fallait marcher durant de longues heures pour ne dormir quelques petites heures et repartir de plus belle.
Ses jambes tremblaient, il souffrait, mais il avait apprit à ne point montrer sa douleur, il l'a garda donc pour lui.

La nuit vint aussi rapidemment qu'une flèche décochée par un fin archer. Le vieil homme alluma un petit feu sur un terrain dégagé de tout risque d'incendie, y fit cuire un peu de viande et se blottit contre un arbre, mangeant puis fermant les yeux pour dormir et se reposer.
A l'aurore, le soleil levé tout doucement, Frederic fit de même et repartit de plus belle. Quelques minutes plus tard il quitta l'immensité de la forêt pour une longue plaine, des champs plutôt. Il rencontra là les premiers paysans depuis bien longtemps. Il les salua du regard, ceux là le regardaient étrangement. Mais l'homme ne s'attarda point en bavardages inintéressants.
Il continua sa route tranquillement.

De longues heures encore, une nouvelle nuit à la belle étoile, il ne restait plus qu'une journée, peut être, avant de toucher au but. Mais ce ne fut là que de faux espoirs. Il se trompa de route, étrangement il avait été berné par son sens de l'orientation. Il était monté trop à l'ouest. Il rectifia sa trajectoire ce qui lui fit perdre une journée mais gagner en fatigue.

Et voilà qu'en début d'un après midi, il se retrouva en face d'une ville bien plus grande que la plupart croisées auparavant. Un sourire s'inscrivit sur son visage, il était enfin arrivé. Un écriteau montrait alors qu'il avait raison, il indiquait en toutes lettres "Paris"
Il passa le corp de garde, celui construit par un Roy, ne serait-ce point Charlemagne? Ou plutôt un Empereur... Enfin l'histoire n'est point là une chose que l'on connait bien.
Il rencontra des soldats, des bouffons faisant la foire dans la rue, des enfants, des femmes, des bourgeois, des mendiants... De tout....

Le vieil homme ne savait où aller, il n'avait point l'habitude de tant de splendeurs. Mais avant de profiter de quoique ce soit, il tomba de sommeil sur les marches d'une belle et grande Eglise. La marche avait été longue, il fallait se reposer convenablement... ou comme on le pouvait
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