[RP] Un voyageur en quête de son destin

Jour d'été en champagne, la vingtaine d'année le jeune Didier se décide finalement. Depuis plusieurs mois il s'interrogeait : allait il partir où allait il rester dans le village de Clairvaux qui l'avait vu naître non loin de l'abbaye. Sa mère voulait qu'il reste au village car son pére avait un lopin de terre, récompense pour ses bons et loyaux services quand il était à l'armée, un avenir tout tracé, travailler dans les champs, prendre femme, avoir des enfants les voir grandir et mourir. Son père au contraire l'encourageait à partir à la recherche de son destin espérant qu'il ne finirait pas sa vie comme paysan. Etant plus jeune, il avait été un soldat et avait connu de grandes batailles et la gloire puis devenant vieux, il avait prit femme, avait eut enfants et il leur avait enseigné les rudiments de l'art du combat. Didier était donc tiraillé car il voulait partir découvrir le monde mais d'un autre coté il ne voulait pas décevoir sa mère mais sa soif de découverte l'emporta. Il prit quelques affaires qu'il fourra dans un sac, des affaires tout ce qu'il y avait de plus banal, quelques vêtements de rechange, une pierre à feu, une petite corde, quelques morceaux de viande séchées, quelques fruits. Il mit ses bottes, passa son couteau de chasse dans sa ceinture et prit son épée qu'il glissa dans la boucle d'une ceinture en travers de son dos et prit la maigre bourse que lui donna son père, puis il embrassa sa mère qui pleurait et donna l'accolade à son père.

Fait honneur à ma maison lui dit il avant que Didier ne se retourne.

Ce dernier était triste également mais ne le montrait pas bien que Didier percevait des larmes au fond de ses yeux. Sans un mot, il sortit de la demeure puis prit le chemin de Troyes avant de franchir le virage qui le masquerait de la maison il se retourna et salua ses parents d'un large signe des bras puis il hurla :

SOYEZ RASSURES, VOTRE FILS VOUS REVIENDRA ET VOUS SEREZ FIERS DE LUI !!!

Puis il continua son chemin. Il ne parlait pas, regardait droit devant lui, il s'était décidé à partir mais il ne pensait pas avoir cette boule dans le ventre. Au sortir du Village il se dit qu'il devait aller de l'avant, ne plus penser à cette boule d'angoisse aussi se mit il à courir le long de la route. Il faisait beau et chaud en cette magnifique journée de printemps et plus Didier s'éloignait du village, plus il sentait un vent de liberté sur son visage, vent qui faisait s'envoler ses longs cheveux, plus il sentait l'angoisse le quitter pour être remplacée par une formidable envie de vivre. Après quelques jours de marche, durant lesquels il ne s'arrêta que pour dormir, chasser et manger, il entra dans la ville, s'émerveillant devant l'agitation, il n'avait jamais vu tant d'animation dans son village, il tourna un peu en rond, regardant les bâtiments, les chevaux, les hommes en armes ... les femmes ! Certaines n'avaient rien des paysannes qu'il côtoyait dans les champs. Puis ne sachant où aller, il poussa la porte d'une taverne.

Bonjour !!

Il s'approcha du comptoir

A l’invitation elle ne refusa pas, le sourire de l’homme lui plaisait, elle prend place face à lui, non sans lui rendre son sourire

Avec plaisir je prendrais ce verre de vin
Oui souhaitons nous la bienvenue messire de Clairvaux .Mais je manque à la plus élémentaire des politesses moi c’est Brigitte, Brigitte de Salm .baisse les yeux et lui sourit
Oui je dois dire que notre situation se ressemble et que personne ne m’attends, marque une courte pose de réflexion oui effectivement peut être pourrions nous faire route ensemble.Se demande si les choses ne vont pas trop vite à peine arrivée dans ce village, rencontre d’un homme et la voila déjà prête à partir avec lui à moins que ce ne soit Dieu qui l’est mit sur sa route

Toute à ses pensées son verre à la main, un Bonsoir retentit derrière elle, elle se retourna bien sure l’homme elle ne le connaissait pas,

Je suis Jean, sénéchal de Troyes. Et vous vous êtes?

Enchanté messire Jean, je suis Brigitte de Salm nouvellement arrivée dans votre village

Brigitte se retourna vers Didier et lui dit le vin est fort bon,
se pose la question de pourquoi le tavernier la voit triste et veux lui offrir une bière


Non messire je ne suis pas triste juste un peu perdue ,mais ce sera avec joie que je rependrais un verre

La taverne commençait à s'animer, d'abord une femme, puis un homme fatigué par le travail. L'aubergiste heureux de voir des clients dans son établissement apportait vins et bière. Didier regarda sa maigre bourse, il sourit, il aurait assez pour payer à boire et à manger pour quelques jours, ne pas se mettre l'aubergiste à dos en arrivant dans la ville était une bonne chose.

Asseyez vous Messire Sénéchal, c'est grand honneur que de vous rencontrer, on m'appelle Didier de Clairvaux et je suis ... et bien en fait je ne suis rien, je vis au jour le jour, qui sait de quoi era fait demain ? je peux trouver du travail comme je peux aller chasser, voire même m'enrôler dans une armée, allez savoir ! Mais pour l'instant le peu que j'ai vu de cette ville me plait aussi je vais essayé de rencontrer les gens, travailler ! ... et vous gente dame ? Qu'est ce qui vous pousse à partir seule sur les routes ? une femme seule ce n'est pas très raisonnable !

S'adressant à l'aubergiste qui apportait une nouvelle tournée, celle qu'il offrait

Merci bien l'aubergiste, cette soirée s'annonce bien !

La bière et le vin arrivaient sur la table, elle fut étonné que l’homme nommé Jean sursaute de sa demande, il devait bien habiter quelque part, elle avait bien compris qu’il faisait régner la justice Elle s’adressa à l’homme

Messire que voila une noble tâche de faire respecter la justice. Je vous en félicite .Au moins je me sens rassurée de savoir que des gens veillent sur ma protection. Mais je me pose la question ou habitez vous ? Elle se mit à rire un tantinet moqueuse .Puis se tourna vers celui qui l’avait invité à sa table, à ces questions répondit

Et vous gente dame ? Qu'est ce qui vous pousse à partir seule sur les routes ? une femme seule ce n'est pas très raisonnable !

Ce qui m’a poussé à partir seule tout un concours de circonstance qu’ils seraient fort long de vous expliquer, mais surement un jour si nous nous connaissons mieux je vous raconterais. Baisse les yeux, son regard s’attriste à la pensée de pourquoi elle avait quitté la demeure familiale, puis se ressaisit. Lève la tête et sourit à l’homme et reprend
Partir seule vous dîtes oui surement que vous avez raison, mais il y a des moments ou quand on doute de tout le monde, il vaut mieux être seule que mal accompagné. Et puis mon père m’a appris le maniement des armes donc je suis capable de me défendre et surtout il fallait que je parte ailleurs.
Mais si je ne m’abuse vous m’avez proposé de faire route avec vous ou comptez vous aller, que comptez vous faire ?

Didier était songeur. L'armée ... son père était un ancien soldat qui avait connu le fracas des batailles puis les honneurs, cela lui parut une bonne idée pour honorer la maison de son père. Il regarda le sénéchal.

Pourriez vous m'en dire plus sur l'armée Messire ? est ce qu'il y a une solde ou bien est ce que cela ne concerne que la défense de la ville ? Je pense que je ferai un meilleur soldat qu'un brasseur !

Se tournant vers la dame

Et vous gente dame, éstes vous plutôt du genre aventurière, guerrière ou femme politique ou d'intérieur prête à donner de nombreux enfants à son mari ?

Elle écoutait toujours la conversation, à la révérence du sénéchal, elle venait de comprendre que l’homme était le comte, cette pensée lui effleura un sourire.
Mais ce qui la fascinait, s’était celui qui l’avait invité à sa table, sa jeunesse lui donnait cet aplomb que la sagesse des années fait perdre.
Elle le regardait exagérément, lorsqu’il lui posa la question

Et vous gente dame, vous ne paraissez pas attirée par la culture ? la voie desarmes vous attirerait elle plus qu'une simple vie avec mari et enfants ?

Elle se reprit, se redressa, le regarda, lui sourit encore une fois avec des yeux charmeur.

messire je me demande pourquoi cela vous importe autant ce qui m’attire .croyez vous que l’on ne peut allier dans sa vie la voies des armes, et la voie de femme, un petit rire .de toute façon pour l’instant je ne pose pas ce genre de question .Je n’ai pas trouvé l’homme qui saura me séduire et faire de moi son épouse et la mère de ses enfants.
Je suis jeune et de plus mon allure sauvage n’engage pas à cette idée.
Ceci dit il faut bien que je me mette à la culture si je veux vivre, a moins que la voies des armes dispense l’agriculture.

Sans l’avoir quitté des yeux elle prit son verre et bu une gorgée de vin

[RP prochainement... Le Comte est bien là, alors pas de bêtise! ]

Nonchalamment elle l’écoutait, ne cessait de le regarder, de le détailler, son visage était jeune tout au plus 25 ans pensait elle.
Sa stature lui plaisait il était grand, muscles saillant, cheveux long tombant sur les épaules .Elle se sentait attirée par ce regard gris bleu .Tout à le dévisager, elle n’écoutait que d’une oreille ses paroles.
Elle lui répondit en souriant, sans baisser les yeux

Epouser un jeune soldat, oui voila une bonne idée, je pourrais au moins allier mon envie de carrière militaire et mon souhait de femme à ce moment baisse les yeux
Pourtant même si vous avez du mal à me voir manier la hache c’est un exercice que j’ai déjà pratiqué, cela donne d’ailleurs un sacré entrainement !!
Mais voila quelle se mettait à parler comme un homme, oubliant les bonnes manières que sa mère lui avait inculqué

Oui je vais faire de même m’occuper de mon lopin de terre et attendre de voir ce que m’offre ce comté et tout comme vous un jour je pourrais rentrer fier chez les miens

Le Comte répondit sèchement au Sénéchal.

Mon image est la même que l'état du Comté et de Troyes actuel...
Je vais approvisionner la cité avec un chargement de pains conséquent. J'aurais besoin d'hommes pour protéger le convoi. La ville souffre toujours de problèmes de stocks alimentaires. Les temps sont dures à notre époque... Par contre, l'or coule à flot...