[RP] L'instalation

Messages : 186 Date d'inscription : 27/03/2008 Localisation : Paris

[RP ouvert à qui le souhaite]

La bâtard d'Armagnac, comme on l'appelait là bas, arriva enfin à Paris. Il ne savait trop où se rendre. Son pur sang arabe avait fait le voyage avec lui.
Toute sa fortune se trouvant sur lui, nul besoin d'une charrette et de bœufs pour tirer ses affaires. Il avait ainsi gagné du temps lors de la traversée du Royaume.
Ce royaume que certains décrivaient dangereux, par la grâce de Dieu, childerique n'avait rencontré aucun brigand ou vil faquin.
Et le voilà donc à l'entrée de ce pont, enjambant la Seine et le menant à Paris.
Il suivi du regard le pont qui enjambait le cours d'eau et laissa son regard se porter ensuite sur la ville.
Qui aurait cru il y a de cela quelques mois à peine qu'il serait aujourd'hui à la Capitale. Personne. Pas même lui ou encore sa mère.
C'est pourtant elle qui lui avait conseillé de quitter Auch pour aller à Tolosa. Elle lui avait alors dit qu'il pourrait ainsi travailler et œuvrer pour sa famille et récupérer ainsi ce qu'ils considéraient elle et lui comme son dû.
Il s'était donc présenté à Toulouse. Et là bas il semblait qu'il se soit fait favorablement remarqué. Car il avait reçue missive. Missive lui intimant l'ordre de se présenter le plus rapidement à Paris, son Altesse souhaitant le voir.
Son Altesse. Nul doute que sa mère en apprenant cela avait dû défaillir. Il allait voir le Roy en personne, sans même avoir demandé audience. C'était pour lui un honneur incommensurable.
Il remua la tête. Il lui fallait revenir à la réalité. Il jeta un dernier coup d'œil à ce pont, et donna un léger coup de bottes sur les flancs d'Ulysse. C'est ainsi que son cheval avait été nommé. En rapport avec cette légende que childerique avait tant aimé lorsqu'il était plus jeune. Et que son précepteur lui comptait sans cesse.
Pas lent mais décidé, assise ferme, il arrive devant le poste de garde. Droit sur son cheval, afin de se donner un minimum de prestance.

Messages : 5 Date d'inscription : 16/04/2008

Alphonse etait de garde ce jour à l'une des nombreuses portes de la Ville .
Tandis que certains de ses collègues se trouvaient sur la muraille , lui était en bas à contrôler les personnes qui voulaient entrer dans la ville .
Les ordres étaient stricts .... tous devaient se signaler et annoncer le but de leur visite .
Il était faisait signe de passer à un couple d'artisans qu'il connaissait , quand il vit s'avancer un cavalier , droit sur sa monture , l'air fier . Alphonse n'aimait pas ce genre de personne , qui avait tendance à les prendre de haut .
Il lui fit un signe impérieux de s'arrêter et prit un malin plaisir à prendre plus de temps que nécessaire pour vérifier la charrette d'un paysan afin de faire mariner le petit nobliau de service .
De loin il le regarda s'impatientait sur sa monture .... d'ailleurs fort belle . Il en avait déjà vu des comme ça , en terre infidèle .... . Etonné de voir une telle bête à Paris. il s'approcha ..

" Bien le bonjour messire .... veuillez decliner votre identité et les raisons de votre visite " lui dit il en admirant de plus prêt et d'un regard appréciateur la monture .

Messages : 186 Date d'inscription : 27/03/2008 Localisation : Paris

Alors qu'il allait passer la porte il fut interpellé par un homme d'arme.
Ce dernier avait un âge avancé pour un soldat. Chose rare, car bien souvent les combats emportaient les hommes avant qu'ils n'atteignent un âge trop avancé. Il s'agissait donc là d'un homme aguerrie à n'en pas douter.
Il faisait le tour, regardait inspectait. Mais que diantre cherchait il. Childerique n'allait rien dissimuler sur son cheval.
Puis childerique se rendit compte que tout en lui demandant son identité, l'homme d'arme regardait avec grand intérêt Ulysse en fait.
Vu l'âge du soldat, il se pouvait qu'il en ait déjà vu en nombre bien plus important, là bas, en terre infidèle.
Childerique décida donc de lui répondre gentiment par respect pour une éventuelle participation à la dernière croisade.
Il resta donc droit sur son cheval, afficha un sourire de circonstance, polie, sans montrer aucun signe extérieur. Et surtout ne point paraître offusqué.

Bonjour mon brave, décliner mon identité? Oui cela va de soit.
Je me nomme childerique de Fézensac. J'arrive tout droit de Tolosa, où notre bon Roy m'a fait mander par missive. J'ai donc traverser une bonne partie du Royaume pour venir jusqu'ici. Et par la grâce de Dieu le tout sans la moindre escarmouche. On ne peut décliner invitation royale.

Sourire mielleux. Childerique avait sur lui sauf conduit cacheté de la Maison Royale. Il ne souhaitait pas le sortir dans l'immédiat. Ce document devait lui servir également à trouver gîte le temps de sa visite à Paris. Il était mentionné sur le document qu'il devait se présenter dès son arrivée à la Demeure des Valois.
Il regarda donc le garde. Lui adressa un sourire amical. Et pour détendre l'atmosphère lui parla d'Ulysse.

Dites donc mon brave, vous semblez porter grande attention à mon compagnon de route. Il s'agit d'un pur-sang descendant direct de ces chevaux que l'on ne trouve qu'en terre infidèle.

Tout en disant cela childerique tapotait l'encolure d'Ulysse.

Messages : 5 Date d'inscription : 16/04/2008

Alphonse siffla entre ses dents

" Ohhh oui m'sieur belle monture que vous'vez là .... j'avais rconnu .. j en ai vu des pareils en terres infidèles . Z'auriez vu comme ils les montaient ces infidèles ... j'oserai j'dirais comme des dieux .

Prenez garde à elle , ne vous la faites point voler ... parceque c est une bête magnifique que vous avez là ... vraiment . "

Il s'écarta afin de laisser passer le cavalier et sa monture . " Tention quand même hein les rues sont étroites ici ... faites po de folies . "

Messages : 186 Date d'inscription : 27/03/2008 Localisation : Paris

Ainsi donc il s'agissait d'un homme d'arme ayant fait la croisade. Bien qu'il ne soit point noble cela inspira du respect à childerique. Cet homme avait affronté l'infidèle pour la gloire de Dieu et à priori gardait un souvenir respectueux de ces derniers.
Nombreux étaient ceux qui disaient que les infidèles étaient hommes de valeur et inspirant le respect.
Mais celui pour qui childerique avait un certain respect à présent c'était ce soldat.
Il mis la main à sa bourse en en sortie quelques piécettes. Qu'il tendit au soldat.

Vous avez donc été croisé. Tenez mon brave c'est pour vous. Merci bien. Et quand aux ruelles oui je ferais très attention. Il se remémora alors sa rencontre avec le Tribun de Tolosa et comment il failli la renverser dans cette étroite ruelle et laissa échapper un léger sourire et soupir.

D'ailleurs pourriez vous m'indiquer comment me rendre chez la Comtesse de Valois. Je dois me rendre en sa demeure.

Sourire au garde tout en posant la question et donnant les piécettes.

Messages : 5 Date d'inscription : 16/04/2008

sans sourciller Alphonse empocha les piecettes ... c'était toujours ça de gagner et les fit disparaitre sous sa tunique

" Pour la demeure de la Comtesse de Valois ... C'est sur cette rive la rive Gauche mon bon monsieur ..... une grande bâtisse donnant dans la grande rue et sur les rives de la Seine pouvez pas vous tromper à l'entrée y a le blason de la famille au dessus de la grande porte ... en plus vous avez de la chance j'ai entendu dire par un collègue que son équipage était arrivé en ville y à quelques jours .... Allez circuler ... faut pas gêner le passage ... à la revoyure .. je vous reconnaitrais à votre cheval "

Messages : 186 Date d'inscription : 27/03/2008 Localisation : Paris

Childerique lui fit un signe de la tête en gage de remerciement.
Il jeta un regard au loin, tentant de deviner le lieu et la direction. Il fallait à présent se lancer. C'était pas bien compliqué à priori.
Childerique passa donc le porche de l'entrée et s'engouffra dans la rue ou grouillait toute une faune bigarrée.

Merci mon brave. Que le Bon Dieu veille sur vous. Mon cheval? Ah oui d 'accord.

léger coup sur les flancs d'Ulysse et le voilà partie à la découverte de Paris.
Comme dans toutes les villes de Paris et d ailleurs, les rues sont plus ou moins étroites, hormis les plus importants, détritus et saletés en tout genre jonchent le sol. L'odeur y est parfois même assez forte.
Mais childerique comme tout un chacun n'y fait pas vraiment cas, hormis les cas de ruelles vraiment sombres et à l'aspect fétide.
Il avance tranquillement et prend la grande rue. Il lui suffit maintenant de regarder les façades des demeures, cherchant celle des Valois.

Messages : 186 Date d'inscription : 27/03/2008 Localisation : Paris

Les belles façades s'enchainent dans cette belle et large rue. Nul doute, il s'agit là du quartier réservé à la noblesse et la haute bourgeoisie. Ca et là quelques marchands ambulants proposant légumes, volailles et autre. L'activité y est riche et développée, comme qui dirait une ville dans la ville.
Puis childerique passe devant une église. Sa course se stoppe là immédiatement. Il regarde tout autour de lui et aperçoit un jeune garçon. Le siffle. Puis descend de son cheval.

Dis moi petit, tu voudrais pas gagner une piécette ou deux. Je te confie mon cheval, Ulysse, le temps de prier et me recueillir dans cette église. Si jamais quand je ressorts, il a disparut, je te transperce de mon épée et t'arrache les deux yeux. Tu m'a compris?

Le jeune garçon acquiesça de la tête et childerique compris que bien plus que le fait de gagner de l'argent, celui de se voir transpercé lui faisait bien peur et qu'il saurait garder Ulysse.

Childerique s'avança doucement sur le parvis. Poussa la porte en bois de l'édifice religieux et entra.
Il lui fallait se recueillir et prier pour remercier le bon Dieu de l'avoir épargné pendant ce long et difficile voyage de Tolosa à Paris.

Messages : 186 Date d'inscription : 27/03/2008 Localisation : Paris

Il ne savait combien de temps il était resté là à prier et se recueillir. Il était à présent apaisé et serein.
Un dernier signe de croix avant de se relever du prie dieu où il avait pris place, face à l'autel. Puis il se releva doucement et se dirigea vers la sortie.
Le jeune garçon était il toujours là avec son cheval. Il l'espérait du plus profond de son coeur. Il poussa la porte en bois, ciselée finement de bas relief, et un large sourire illumina subitement son visage. Ulysse était toujours là.
Il avança d'un pas décidé vers le gamin. Fouilla dans ses affaires et en sortie une pièce.

Tiens gamin, voilà pour toi. Fais en bon usage. Tu pourras t'acheter de quoi manger aujourd'hui.

le gamin, tout heureux le remercia comme s'il était un Seigneur, par de grandes révérences. Il venait de gagner en peu de temps plus qu'il ne pouvait avoir en une seule journée.
Puis lorsque childerique remonta sur son cheval il s'inclina une dernière fois.
Alors childerique pensa qu'il pourrait lui être encore utile. Certes le garde lui avait indiqué la demeure des Valois. Mais comment savoir laquelle était ce? Certes le blason de la famille se trouvait au dessus de la porte d'entrée principale. Mais il ne connaissait pas ces armes. Alors il interrogea le gamin.

Dis gamin, la Comtesse de Valois, tu connais? Mènes moi donc à sa demeure.

Une tape sur l'encolure du cheval et le voilà repartit en quête de la demeure qu'il recherche, précédé par le jeune garçon.
Quelques minutes plus tard, après avoir passé de nombreuses belles et massives demeures, les voilà devant la demeure des Valois